Les crises à répétition se secouent la région arabe ont un impact négatif sur la croissance économique, l’attraction de touristes ainsi que sur le volume des échanges commerciaux.

C’est ce qu’a indiqué le chef de la diplomatie tunisienne, Khemaies Jhinaoui, à l’ouverture du 4ème Sommet arabe pour le développement économique et social, dimanche 20 janvier 2019 à Beyrouth, au Liban. A rappeler que Khemaies Jhinaoui représente le chef de l’Etat à cet événement.

“La crise qui a touché beaucoup de sociétés arabes a exacerbé les déséquilibres du marché du travail et contribué à l’apparition des phénomènes de l’asile et de l’exode”, a-t-il souligné, réaffirmant que ce sommet est un “pas important” sur la voie de l’impulsion de l’action arabe commune.

La plupart des pays arabes peinent toujours à satisfaire les attentes sociales de leur population.

Par ailleurs, Jhinaoui juge “indispensable” de réunir les attributs de la paix et de la stabilité dans la région pour booster la coopération et l’investissement, appelant dans ce sens à la mise en place d’une réelle stratégie, axée sur l’intérêt commun des pays arabes.

“La création d’une zone arabe de libre-échange, la garantie de la sécurité alimentaire et le développement des PME” sont des questions prioritaires, a-t-il poursuivi.

Cité dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, Jhinaoui a souligné la détermination de la Tunisie à poursuivre la concertation avec les pays arabes lors du 30e sommet arabe, prévu en mars prochain à Tunis.

Il a assuré que la Tunisie accueillera avec satisfaction tout projet ou résolution avancés lors du Sommet de Tunis et liés notamment à l’énergie, l’investissement, la sécurité alimentaire, l’éradication de la pauvreté, la réalisation des objectifs de développement durable (2030) et le renforcement du rôle de la femme et de jeunes dans la vie économique.