La Tunisie a obtenu, en marge du Sommet du climat (COP24 en Pologne), un accord de principe de la part de bailleurs de fonds (Fonds pour l’Adaptation, Programme des Nations unies pour l’environnement…), pour le cofinancement d’un projet relatif à l’adaptation des oasis aux changements climatiques, selon le Réseau Alternatif des Jeunes (RAJ- Tunisie).

RAJ, qui a publié un rapport évaluant la participation tunisienne à la COP24 en Pologne, a aussi fait état d’autres accords pour la mise en place d’un programme d’appui aux autorités locales pour l’élaboration des politiques visant à faire face aux changements climatiques, le lancement d’un programme d’appui aux capacités nationales, institutionnelles et humaines, à même de parvenir à définir les actions les plus adaptés pour réduire les émissions à effet de serre dans les domaines de transport et de gestion des déchets.

Ces deux actions seront lancées en coordination avec le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

L’ONG recommande, par ailleurs, la révision de la composition de la délégation tunisienne, représentant la Tunisie aux Conférences des Parties (COP) et appelle à mobiliser les moyens nécessaires pour que les négociateurs tunisiens puissent tirer meilleur profit de ces grands conclaves internationaux.

Science et innovation: la Tunisie parmi les pays les plus avancés par rapport au reste de l’Afrique subsaharienne

La Tunisie, le Kenya, le Maroc et l’Afrique du Sud sont les pays africains qui accordent la plus grande importance à la science et à l’innovation. Ils investissent une part relativement plus importante de leur PIB dans la recherche et le développement que leurs pairs et incitent davantage le secteur privé à effectuer des recherches que le reste de l’Afrique subsaharienne, constate le rapport sur le développement durable en Afrique 2018 intitulé “Transformation vers un continent durable et résilient”.

Ce rapport sur le développement durable en Afrique exhorte les gouvernements à renforcer leurs capacités de planification urbaine afin de gérer le potentiel des villes en expansion constante de la région et de relever les défis environnementaux, notamment le changement climatique, la sécheresse et les inondations.

Selon l’une de ses principales conclusions, le rapport indique que la proportion d’Africains (hors Afrique du Nord) ayant accès à de l’eau salubre était de 23,7%, soit à peine le tiers de la moyenne mondiale de 71%, généralement faible au regard des normes mondiales.

Le rapport est publié, annuellement, par la Commission de l’Union africaine (CUA), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), la Banque africaine de développement (BAD) et le Bureau régional du Programme des Nations unies pour le développement pour l’Afrique (PNUD-RBA).