La transformation digitale et son implication dans la réussite des emplois a été la question phare traitée lors du premier panel organisé dans le cadre de la conférence régionale tenue, vendredi 21 courant à Carthage, sous le patronage du chef du gouvernement, Youssef Chahed, à l’initiative de la Banque mondiale, sur le thème “investir dans le capital humain pour un avenir meilleur”.

Noomane Fehri, président directeur général de la plateforme d’incubation Tunisie, a souligné la nécessiter de prendre au sérieux la révolution digitale.

Privé et public doivent s’unir pour s’adapter à cette révolution, la prendre en charge et réfléchir à l’exploiter convenablement, a-t-il dit.

D’après Fehri, l’investissement dans les startups a considérablement évolué en Tunisie, en passant d’un million de dinars en 2016 à 50 millions de dinars en 2018.

Il a souligné, d’un autre côté, la faiblesse de l’investissement dans l’éducation, précisant qu’elle figure parmi les quatre piliers de “la Tunisie digitale 2020”.

Fehri regrette dans ce cadre les lacunes dont souffre le secteur de l’éducation et les difficultés d’y introduire des changements.

De son côté, Jamel Belahrach, président de la fondation marocaine Zakoura pour l’éducation en milieu rural, a évoqué l’importance de la liaison entre éducation et volet numérique.

Belahrach a appelé à commencer par un changement des mentalités en faveur de cette dimension de digitalisation, proposant la numérisation des universités qui doit être accompagné d’une formation numérique des enseignants.

Les participants à ce panel ont évoqué les questions relatives à la préparation des pays à ces transformations, aux défis spécifiques auxquels la région MENA fait face ainsi qu’aux aspects économiques, éducatifs et sociaux des changements à venir.