Réunis en séance plénière, les députés ont entamé, samedi 1er décembre, l’examen du projet de budget du ministère de la santé pour l’exercice 2019, lequel est estimé à 2,055 milliards de dinars contre 1,875 milliard de dinars en 2018, soit une augmentation de 9,6%.

Il est réparti entre dépenses de gestion (1,784 milliard de dinars), dépenses de développement (269 millions de dinars) et les fonds du trésor (2 millions de dinars).

Conformément au rapport de la Commission de la santé et des affaires sociales de l’ARP, présenté lors du débat, le ministre de la Santé, Abderraouf Chérif, a estimé que le budget consacré à son département ne permet pas de satisfaire les besoins du secteur, ni de payer les dettes envers les fournisseurs, ni de lancer de nouveaux projets.

Toutefois, le ministre a indiqué qu’en dépit de l’insuffisance des fonds alloués, son département œuvrera à promouvoir le secteur de la santé.

Il a souligné que le programme d’actions du ministère pour l’année 2019 porte sur quatre axes principaux, à savoir le renforcement des programmes de prévention moyennant une enveloppe de 63,8 millions de dinars, le rapprochement et l’amélioration des prestations, le règlement du problème des dettes, l’instauration d’un système de gouvernance plus efficace et la lutte contre la corruption.