De nouvelles mesures ont été prises, vendredi, pour lutter contre la fuite accidentelle de pétrole brut en mer survenue, jeudi, près du quai pétrolier de Zarzouna relevant de la Société tunisienne des industries de raffinage (STIR).

Après une visite d’inspection effectuée, ce matin, sur les lieux, par la commission régionale de lutte contre la pollution marine, il a été décidé d’installer de nouveaux barrages flottants au niveau du bassin du port et près des digues pour stopper l’infiltration de pétrole brut des premiers barrages flottants déjà installés, jeudi.

La commission a, également, recommandé lors d’une réunion urgente tenue à l’issue de cette visite, d’accélérer l’aspiration du pétrole brut déversé dans le bassin près du quai pétrolier relevant de la Stir. Les matières polluées (notamment les algues) devront être évacuées et collectées par la Stir sous le contrôle notamment de l’Agence de protection du littoral (APAL), l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE) et la municipalité de Bizerte.

Pour sa part, la Stir s’est engagée à entreprendre les actions nécessaires pour dépolluer entièrement le site et empêcher la dispersion du pétrole brut vers le vieux port, sur la plage ou au large de Bizerte, souligne Salwa Sghaier, PDG de la Stir affirmant que la fuite de pétrole a été stoppée au niveau du réservoir fissuré. Les quantités de pétrole brut présentes dans ce réservoir ont été transférées dans d’autres réservoirs, ajoute-t-elle.

La commission régionale de lutte contre les catastrophes à Bizerte avait activé, jeudi, le plan de lutte contre la pollution marine, suite à une fuite de pétrole brut en mer, près du quai pétrolier de Zarzouna.

Cette fuite accidentelle serait due à la fissuration d’un réservoir de pétrole brut appartenant à la Société tunisienne des industries de raffinage (STIR).

Tous les moyens logistiques nécessaires avaient été mobilisés pour circonscrire la fuite, notamment, à travers l’installation d’un barrage flottant autour du périmètre et l’aspiration du pétrole brut, avait indiqué jeudi à l’agence TAP le colonel Khemais Ben Ali, directeur régional de la Protection civile.