A l’initiative de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement, l’Organisation mondiale de météorologie, l’Agence française de développement et le Programme alimentaire mondial, «Africa hydromet» devrait aider les pays africains à moderniser leurs outils et systèmes météorologiques et hydrométriques, rapporte afrique.latribune.fr.

Lancé en 2015, l’objectif de ce programme est de contribuer au développement économique des pays du continent, mais aussi de gérer les risques de catastrophe. «Dès lors, disposer d’informations fiables revêt une importance cruciale pour les agriculteurs notamment». Car, les phénomènes météorologiques seraient responsables de 9 catastrophes sur 10 en Afrique. Du coup, … ces catastrophes ont coûté 10 milliards de dollars au continent au cours des 2 dernières décennies, alors que des services hydrométéorologiques améliorés sont à même d’atténuer les pertes, selon le site web afrique.latribune.fr.

Le site rappelle que le programme Hydromet en Afrique fait écho à l’initiative Clim-Dev Africa, soutenue par la BAD et qui vise, elle aussi, à moderniser les services météorologiques nationaux et régionaux en Afrique.

D’ailleurs, la Banque de développement africaine estime qu’améliorer les services hydrométéorologiques en Afrique nécessiterait d’investir 1 milliard de dollars américains, et de 100 à 150 millions de dollars par an minimum pour moderniser les systèmes régionaux.

On estime que «… si les agriculteurs ont accès à des informations météorologiques et hydrologiques fiables, il leur sera possible non seulement de prévenir mais aussi de préserver leurs récoltes autant que possible et, par là-même, leurs revenus».