Le PDG de Tunisair, Elyes Mnakbi, prévoit la réalisation de chiffres records pendant la saison estivale 2018, au niveau du nombre des voyageurs lequel dépassera 4 millions de personnes mais aussi au niveau des revenus.

S’exprimant en marge de la conférence sur le rôle de la transparence dans l’amélioration de la rentabilité du secteur du transport, il a indiqué que les chiffres dépasseront les indicateurs de 2008, une année de référence pour la société.

“La saison sera exceptionnelle au vu du retour des Tunisiens à l’étranger qui coïncide avec la saison de pèlerinage et le transport des fans de l’équipe nationale de football vers la Russie, à travers 12 vols”, a-t-il dit.

Tunisair va assurer, comme chaque année, le transport de la grande partie des touristes affluant sur la Tunisie, étant donné qu’elle propose des tarifs concurrentiels.

Dans ce cadre, il a fait état des pertes financières qu’endure le transporteur national, afin d’appuyer le secteur touristique et l’économie du pays.

D’après le responsable, Tunisair souffre également d’autres difficultés, dont le manque d’avions, avec un parc qui compte 28 appareils dont 24 seulement fonctionnent normalement, alors que le reste est en maintenance.

Il a indiqué que la compagnie a loué deux avions de type A340 pour assurer le transport des pèlerins et 3 autres seront réservés aux Tunisiens à l’étranger et aux vols charters pour les touristes venant en Tunisie.

Mnakbi a fait savoir que Tunisair a abandonné son programme visant l’acquisition des avions, estimant que la stratégie de la Compagnie se focalisera, prochainement, sur la location des avions, soit une politique qui s’adapte à ses conditions financières.

Le PDG a estimé que la location des avions sera sur le long terme (12 ans), mais à condition que l’appareil soit acquis par Tunisair, à la fin de cette période, ce qui permettra au transporteur national de verser son prix sur des tranches annuelles, rappelant que le prix d’un avion avoisine les 100 millions de dinars.

En ce qui concerne le retard enregistré pour un nombre de vols, Mnakbi a imputé ceci au manque d’avions et d’agents mais aussi à l’infrastructure de l’aéroport, inadaptée au nombre de voyageurs.