Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT), en déplacement mardi 13 février à Bizerte, a réaffirmé que la cession des entreprises publiques est une ligne rouge, et par conséquent, son organisation s’opposera à toutes les tentatives visant à les céder aux privés.

A noter dans cet ordre d’idées, lors de cette visite à Bizerte, Taboubi a rencontré les ouvriers et les responsables administratifs de la Société tunisienne de lubrifiants (SOTULUB) et de la Société tunisienne des industries de raffinage (STIR) dans le cadre de la campagne lancée par l’UGTT pour défendre le secteur public, favoriser son redressement et protéger ces institutions de la privatisation.

Taboubi a pris connaissance des activités des deux entreprises et de leur contribution à l’économie du pays ainsi que des difficultés qu’elles rencontrent et des moyens à même de promouvoir leur rendement.

Selon le secrétaire général de l’UGTT, le potentiel humain et matériel des deux institutions témoigne de leur capacité à continuer à jouer leur rôle dans la relance de l’économie du pays sans recourir à la privatisation, affirmant que l’Union continuera à soutenir les institutions de l’Etat et fera face à toutes les pratiques politiques visant à affaiblir le secteur public.

L’UGTT, a-t-il dit, est ouverte à la réforme, mais ne cédera pas sur le secteur public, quelles qu’en soient les raisons, annonçant au passage le lancement, à partir d’avril 2018, des négociations sociales dans le secteur public.