Bouchammaoui regrette que Tataouine n’ait pas eu sa part de développement malgré ses richesses

La présidente de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, Wided Bouchamaoui, considère que le gouvernorat de Tataouine n’a pas eu sa part de développement malgré les richesses, les ressources naturelles et le patrimoine historique dont il dispose.

Présidant le 8ème Congrès de l’Union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat de Tataouine, tenu sur le thème “L’investissement privé, levier du développement régional et de la prospérité de l’entreprise”, elle a appelé “à mieux faire connaitre les atouts de ce gouvernorat”, invitant les originaires de la région résidents à l’étranger à y investir.

Elle a, par ailleurs, considéré que “les mesures fiscales inscrites dans la Loi de Finances 2018, l’instabilité de la fiscalité, les tensions sociales, la liberté de la grève sont autant de facteurs qui impactent négativement l’entreprise et l’investissement”, plaidant pour “l’application de la loi, la préservation des acquis et la promotion de l’image de la Tunisie auprès des investisseurs internationaux”.

La présidente de l’UTICA a également fait remarquer que “le commerce parallèle contribue à l’inégalité fiscale, et qu’il faut intensifier les efforts de lutte contre ce phénomène”, incitant les structures régionales de l’Union à trouver les solutions susceptibles de préserver le tissu entrepreneurial et à soutenir les investisseurs implantés dans la région.

Bouchamaoui a aussi estimé nécessaire de tenir l’UTICA loin des tractations politiques, rappelant la vision avancée par l’Union pour relancer l’économie et développer les régions et les secteurs.

Elle a, en outre, souligné que l’organisation patronale envisage la construction des sièges des Unions régionales et que les travaux de construction de celui de l’Union régionale de Tataouine démarrera, une fois le problème foncier résolu.