La priorité a été accordée aux entreprises du secteur textile, lors de la participation du Centre international des technologies de l’environnement de Tunis (CITET) au salon, de l’économie verte et circulaire,”Ecomondo”, qui s’est tenu du 7 au 10 novembre à Rimini en Italie”, a indiqué à l’Agence TAP, Nihel Beltaifa, ingénieur, chef de service à la Direction de coopération internationale au CITET.

Ces entreprises sont en train de mettre en place des approches d’éco-innovation et d’empreinte environnementale de leurs produits, dans le cadre du projet Intex “Innovative Business Practices and Economic Models in the Textile Value Chain”, ayant pour objectif de promouvoir des pratiques commerciales et des modèles économiques innovants dans la chaîne de valeur textile, a expliqué Beltaifa, rappelant que le secteur textile en Tunisie présente un enjeu économique clé et où les entreprises, y compris les petites et moyennes entreprises (PME), font partie de chaînes de valeur multinationales.

Le choix de ces entreprises fait partie de la stratégie du CITET de capitaliser sur de telles initiatives et activités d’accompagnement des entreprises dans leur stratégies de transition écologique.

“Cette visite, relayée entre stands des exposants des technologies éco innovantes et conférences sur des thématiques d’actualité, à permis à notre délégation de mieux s’enquérir des solutions les plus vertes, durables et résilientes aux défis environnementaux actuels auxquels elles font face”, a ajouté la même source.

Ces défis sont particulièrement en lien avec l’ économie circulaire et la réutilisation des ressources notamment l’eau et l’énergie, l’éco-innovation et le verdissement de la chaîne de valeur , l’éco-design, le recyclage du textile avec l ‘approche circulaire ” fiber to fiber ” , la valorisation des déchets textiles et la transformation des produits dans une logique ” cradle to cradle ( une démarche qui maintient la qualité des matières premières tout au long des multiples cycles de vie du produit et de ses composants).

“Tous ces échanges permettront à nos entreprises d’anticiper et de se préparer aux exigences du marché européen qui sera en faveur d ‘une économie bas carbone et d’un modèle industriel plus durable et responsable en totale synergie avec notre stratégie nationale de transition écologique qui mise particulièrement sur la promotion des modèles de consommation et production durables”., a-t-elle conclu.