
Naouel Jabbes, chargée de mission ESS (économie sociale et solidaire) au ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, a souligné que cette rencontre vise à expliquer davantage la proposition du ministère d’installer une coopérative de production agricole à la ferme de STIL et à trouver un cadre réglementaire pour sa gestion, de manière à préserver cette expérience et de l’organiser au service de l’économie solidaire.
Selon elle, la régularisation de la situation de la ferme de Jemna est à même de contribuer, à court terme, à préserver la récolte des dattes de cette année, à garantir son écoulement dans les meilleures conditions et le versement des salaires des ouvriers et à éviter les problèmes survenus l’année dernière et les poursuites judiciaires contre l’association et l’exploitant qui ont en résulté. Et à long terme, la régularisation de la situation de la ferme fera de cette expérience un exemple réussi d’économie solidaire, a-t-elle affirmé.
De son côté, le directeur du Bureau de restructuration des terres domaniales au ministère de l’Agriculture, Ali Adouni, a passé en revue les modalités à suivre pour l’installation de cette coopérative qui constitue, selon lui, la solution réglementaire appropriée pour la régularisation de la situation de la ferme de Jemna et préserver cette expérience au service du développement de la localité.
Il a rappelé que la loi de 1984 sur l’exploitation des terres domaniales est en cours de révision, et qu’un projet de loi sur l’économie sociale et solidaire a été soumis à la présidence du gouvernement et devrait être examiné, avant fin de 2017, par l’Assemblée des représentants du peuple.


