Une mission du FMI est en Tunisie pour examiner l’avancée des réformes économiques

Une équipe du Fonds monétaire international (FMI) effectue, depuis le 26 juillet 2017, une mission en Tunisie dont l’objectif est de passer en revue les développements économiques enregistrés au cours du premier semestre 2017 et de discuter avec les autorités tunisiennes les priorités en termes de réformes économiques.

Les membres de la mission du FMI et les autorités tunisiennes débattront au cours de la mission qui s’achèvera le 03 août 2017, de l’évolution des grands équilibres macroéconomiques (croissance, budget de l’Etat, compte courant, inflation) outre les réformes économiques pour redynamiser l’économie tunisienne, souligne le FMI.

Il y a lieu de rappeler que le Conseil d’administration du FMI a achevé le 12 juin 2017, la première revue du programme économique de la Tunisie appuyé par un accord au titre du Mécanisme Elargi De Crédit (MEDC).

L’achèvement de la revue permet aux autorités de tirer l’équivalent de 227.2917 millions de DTS (soit environ 314.4 millions de dollars), ce qui portera le total des décaissements au titre de l’accord à l’équivalent de 454.5837 millions de DTS (soit environ 628.8 millions de dollars).

L’accord de quatre ans au titre du MEDC d’un montant de 2.045625 milliards de DTS (soit environ 2.83 milliards de dollars et 375% de la quote-part de la Tunisie) a été approuvé par le Conseil d’administration le 20 mai 2016.

Les réformes engagées par le gouvernement avec l’appui du MEDC visent à réduire le déficit budgétaire pour stabiliser la dette publique en dessous de 70% du PIB à l’horizon 2020 tout en augmentant les dépenses d’investissement et les dépenses sociales, et à assouplir davantage le taux de change tout en maintenant l’inflation en dessous de 4%.

Ce programme vise également à assurer la viabilité des retraites et à mieux protéger les ménages vulnérables, tout en accélérant les réformes destinées à améliorer la gouvernance et à promouvoir une croissance génératrice d’emplois tirée par le secteur privé.