Cinéma : Un fonds d’aide à la coproduction franco-tunisienne voit le jour

Christophe Tardieu, directeur général délégué du Centre national du cinéma (CNC, France) et Fethi Kharrat, directeur général du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI) vont annoncer à l’Institut français de Tunisie, mardi 13 courant, le lancement du fonds bilatéral d’aide à la coproduction franco-tunisienne. C’est ce qu’on lit dans un document rendu public vendredi 9 juin par l’IFT.

Ce lancement intervient avant la clôture de l’appel à projets en septembre, sachant que la première réunion de la commission de sélection se déroulera pendant les Journées cinématographiques de Carthage début novembre 2017.

Pour rappel, une convention entre le CNC et le CNCI a été signée le 9 février 2017, lors de la visite en Tunisie de la ministre française de la Culture, Audrey Azoulay.

Cette convention crée pour une durée de trois ans (2017-2019), un fonds bilatéral d’aide à la coproduction franco-tunisienne permettant d’attribuer avant réalisation, des subventions destinées à des longs métrages cinématographiques. Elle s’inscrit dans le cadre de l’accord de coproduction conclu entre la France et la Tunisie en 1994. La France en tant que principal partenaire du cinéma tunisien souhaite par la création de ce fonds bilatéral à la fois renforcer et accompagner la création tunisienne en pleine ébullition, et favoriser les échanges cinématographiques entre les deux pays.

Ces financements seront attribués sur une base sélective par décision commune, après avis d’une commission professionnelle composée de 3 membres nommés par le CNC et 3 membres nommés par le CNCI.

L’appui financier aux coproducteurs français sera alloué par le CNC, et celui aux coproducteurs tunisiens par le CNCI. Cet appui sera cumulable avec les autres aides publiques existantes (avance sur recettes, aide aux cinémas du monde, aides régionales, etc.).

Pour la première année, la contribution du CNC s’élève à 400 000 euros et celle du CNCI à 160 000 euros (au cours actuel), soit un fonds de 560 000 euros en 2017. Il devrait permettre d’aider 4 à 6 longs métrages, précise le communiqué.