
Le DG de la STB, a précisé lors de la communication financière que “le plan de restructuration assurera la reprise d’une croissance rentable et durable, à partir de 2018, alors que nous nous attendons à un véritable décollage en 2020 “.
Et d’affirmer que “dès la première année de la mise en application de la stratégie de restructuration, la STB est parvenue à accomplir des réalisations quantitatives en parfaite ligne avec les objectifs tracés dans le business plan”.
Selon les chiffres avancés par le responsable, la STB a réalisé, au terme de l’année 2016, une évolution du résultat net à 70 millions de dinars -MD- (107% de l’objectif), du résultat brut d’exploitation (RBE) à 164 MD (104%), et du produit net bancaire (PNB) à 310 MD (99%).
De même, la banque a enregistré une progression des crédits et des dépôts à la clientèle, respectivement à 5558 MD et à 5443 MD (soit environ 100% de l’objectif fixé au business plan).
L’objectif pour 2020 est la réalisation d’un résultat net de 185 MD (+46,2%), alors que PNB et le RBE évolueront respectivement de +16,7% (pour atteindre 575 MD) et de +17,7% (à 314 MD). Quant aux dépôts et encours nets des crédits, ils s’élèveront respectivement à 7185 MD et 7300 MD.
Mettant l’accent sur les créances classées du secteur touristique contractées auprès de la STB, dont le montant s’élève à 1700 MD, il a révélé qu’un programme de restructuration de ces créances, conçu en collaboration avec l’Association professionnelle des Banques et la Fédération Tunisienne de l’hôtellerie. Tourisme, sera présenté à l’Etat. Il s’agit d'”un plan Marshall pour le redressement du secteur touristique, comportant 3 principales étapes, à savoir le diagnostic sectoriel, l’assainissement, et le suivi et le développement”.
Rappelant que l’Etat a injecté une enveloppe de 600 MD pour le programme de restructuration de la STB, Saied a réitéré que la banque œuvrera, dans les prochaines années, à mieux servir l’économie du pays à travers un soutien appuyé aux PME, au tissu de la micro-finance notamment pour promouvoir la culture entrepreneuriale et au développement inclusif et régional.



