Le sujet a régulièrement fait la une des médias tunisiens. Actives dans les manifestations, à la tête d’associations de la société civile, dans les partis politiques, mais restent quasi absentes dans la prise de décisions.
Notre sélection à l’occasion de la fête de la femme :
Quasi absentes des plateaux de télévision, les femmes tunisiennes se déploient dans la rue à chaque manifestation ou marche. Qu’elles soient du côté de la Kasbah ou du Bardo, c’est au sein de la société civile, où elles président de très nombreuses associations, qu’elles sont le plus actives.
De fait, elles sont prisonnières d’un rôle de second plan bien que leurs libertés et rôles dans le projet sociétal en construction soient au centre d’un enjeu primordial. Elles ont été au cœur de la révolution, veillent et vivent la transition aux premières loges, pourtant elles restent rares dans le domaine politique. Pourquoi? Qui sont-elles? Comment réagissent-elles à leur non reconnaissance politique?
La parité, un combat qui n’est pas encore gagné

En Tunisie, les femmes n’oublient pas, ne se soumettent pas et, surtout, ne se prêtent pas aux manœuvres de diversion…
«Je rêve d’une Tunisie paisible, solidaire et travailleuse», Asma Ennaifer
«Tout ce que je fais aujourd’hui et ce que j’ai fait à l’international quand j’étais la représentante de Tunisair à Nice, c’est d’entreprendre des actions visant à rendre l’image de la Tunisie toujours plus rayonnante.

La taille de la Tunisie n’est pas aussi grande que celles des USA mais sa lumière a attiré les peintres européens les plus importants dans ses contrées. Paul Klee ou encore Louis Moilliet ont entrepris il y a plus d’un siècle la traversée de la Méditerranée, afin de découvrir les riches couleurs de la Tunisie. Je n’épargnerai, personnellement aucun effort pour aider ma Tunisie, c’est notre seule possession. Nous pouvons vivre loin d’elle mais elle vit en nous».

Elle qu’on pensait incapable d’assurer aussi bien que ses prédécesseurs hommes de caractère, charismatiques et expérimentés? Wided Bouchamaoui a pris les rênes de l’UTICA alors qu’on pensait l’organisation vouée à l’effondrement tout comme l’avait été l’ancien régime.
Elle a pu doucement et discrètement, grâce à sa ténacité et sa sagesse, rétablir la situation de la centrale patronale et réussi un statut quo avec la centrale ouvrière en mettant en place le “contrat social“ auquel a totalement adhéré le gouvernement Jebali.


Rencontre avec une universitaire qui craint aujourd’hui un retour en arrière des droits et acquis des femmes.

Les femmes journalises, elles, représentent non seulement un enjeu en tant que porteuses de la «bonne parole» et des fois qui osent la “mauvaise“ … mais elles représentent aussi un enjeu culturel dans une société profondément conservatrice malgré un modernisme et une émancipation apparents. On les juge beaucoup plus durement, et bien que leur nombre soit supérieur à celui des hommes, elles n’atteignent pas aisément les centres de décisions et elles ne sont pas aussi bien perçues dans la société que leurs confrères hommes.




