
Moez Joudi, qui a déploré la tendance de certains ministres à masquer des actes de mauvaise gestion par des solutions de facilité, a rappelé que le commerce parallèle, corollaire de la contrebande, représente plus de 50% de l’économie réelle du pays et un manque à gagner pour le fisc et ses ressources de l’ordre de moins de 50%. En clair, l’informel est en fraude du fisc.
Il a rappelé que la pression fiscale en Tunisie, estimée à 21%, soit une des plus élevées au monde, est supportée à 100% par les salariés et les entreprises opérant sous le régime réel.
La solution pour lui consiste à chercher l’argent pour le financement de l’économie là où il existe en abondance, c’est-dire chez les barons de la contrebande et de l’informel.


