Groupama Banque dans l’escarcelle d’Orange?

Par : Tallel

Selon les informations de nos confrères du site web journadunet.com, des négociations exclusives sont en cours entre l’opérateur français des télécommunications, Orange, et Groupama Banque.

De ce partenariat naîtra une première dans le secteur bancaire, en l’occurrence une banque 100% mobile qui portera le nom de “Orange Banque”. Et d’expliquer: “Cette négociation pourra déboucher sur l’acquisition par Orange de 65% de Groupama Banque”, qui rappelle avoir également conduit des discussions avec plusieurs partenaires potentiels avant de choisir Groupama.

«Si plusieurs banques en ligne sont déjà bien installées sur le secteur, comme ING Direct, Boursorama ou Hello Bank (lancée par BNP Paribas), le modèle de Groupama et Orange sera le premier à n’être présent que sur mobile», écrit notre source.

Le lancement de ladite banque est prévu pour début 2017 en France, mais très vite elle étendra ses activités sur d’autres marchés européens, notamment l’Espagne et la Belgique. Est-ce que la Tunisie pourrait figurait parmi les premiers pays extra européens où s’installera Orange Banque? C’est trop tôte pour le dire, mais ce n’est pas exclu.

Quant aux services, ils couvriront les activités de banque au quotidien, l’épargne, mais aussi les crédits et l’assurance. Même si l’offre sera “100% mobile“, le management d’Orange indique que le développement des offres bancaires s’appuiera “sur le réseau de proximité des boutiques Orange et des agences Groupama et Gan”.

De ce fait, Orange s’attaque frontalement aux leaders du secteur bancaire plutôt que des banques en ligne -Boursorama, le leader, compte 750.000 clients.

Dans cet ordre d’idées, le site web rappelle que le PDG d’Orange, Stéphane Richard, soulignait en mars 2015 (lors de la présentation du plan stratégique 2020 de la société) la nécessité de diversifier les activités du groupe visant à «… atteindre les 400 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018 dans les services financiers».

Dans cet ordre d’idées, une étude KPMG/UBS calcule à 1,8 milliard de personnes dans le monde en 2019 qui pourraient utiliser les services de banque mobile, soit le quart de la population mondiale.