Ikea : 600 millions d’euros pour être indépendant en énergie en 2020

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à Montpelleir, le 27 mars 2013 (Photo : Pascal Guyot)

[04/06/2015 13:21:30] Stockholm (AFP) Le numéro un mondial de l’ameublement Ikea s’est engagé jeudi à investir 600 millions d’euros en cinq ans dans l’électricité renouvelable, pour atteindre son objectif d’être indépendant en énergie en 2020.

“La majorité du nouvel engagement, soit 500 millions d’euros, sera investie dans l’éolien, et environ 100 millions d’euros doivent l’être dans l’énergie solaire d’ici à 2020”, a indiqué Ikea Group dans un communiqué.

Ikea Group, qui a déjà investi 1,5 milliard d’euros entre 2009 et 2015 dans les énergies renouvelables, exploite aujourd’hui 314 éoliennes et 700.000 panneaux solaires dans le monde. Son porte-parole pour le développement durable, Jamie Rusby, a indiqué à l’AFP qu’ils lui permettaient d’être à 70% indépendant.

L’objectif de grimper à 100% avait été annoncé dès 2012, dans le cadre d’un plan appelé “People & Planet Positive” qui mettait également l’accent sur les économies d’énergie.

“Le changement climatique est l’un des plus grands défis de la planète et il nous faut des engagements et une action résolus pour trouver une solution. C’est pourquoi nous misons tout sur la transformation de notre activité”, a déclaré le directeur général d’Ikea Group, Peter Agnefjäll, cité dans un communiqué.

Ikea Group est l’entité qui contrôle la plupart des magasins de l’enseigne suédoise (322 dans 28 pays), tandis qu’une autre, Inter Ikea Systems, en a une quarantaine. Ces deux groupes, de droit néerlandais, avaient annoncé mercredi qu’Ikea Group allait se concentrer sur l’aspect commercial en vendant à Inter Ikea Systems l’essentiel des activités de fabrication, de conception et de logistique d’Ikea.

Ikea a par ailleurs annoncé que sa fondation caritative allait dépenser 400 millions d’euros d’ici à 2020 pour “soutenir les familles et communautés les plus touchées par le changement climatique”. Il n’a pas précisé dans quels pays.

L’entreprise a invoqué sa volonté “d’accélérer la transition vers une économie à faible intensité en CO2” au moment où des gouvernements négocient à Bonn (Allemagne) en vue d’un accord mondial pour la lutte contre le changement climatique.