Coopération : Une aide technique de 26 millions d’euros d’Allemagne à la Tunisie

Par : TAP

Le directeur de la coopération bilatérale au sein du ministère tunisien du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Fadhel Hassayoun, a annoncé que l’Allemagne compte accorder à la Tunisie des aides techniques d’une valeur de 26 millions d’euros au titre de l’année 2014.

Le responsable intervenait au cours d’une séance d’audition organisée par la commission de l’industrie et de l’énergie, relevant de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), sur l’accord de coopération technique entre la Tunisie et l’Allemagne, au titre de l’exercice 2012, et en vertu duquel la Tunisie obtiendra un don de 13 millions d’euros.

L’Allemagne compte doubler les montants des dons et des aides accordés à la Tunisie et qui étaient de près de 5 millions d’euros avant 2010, a-t-il encore indiqué.

La commission qui a adopté un projet d’accord de coopération technique, au titre de l’année 2012, devra élaborer son rapport et le présenter à la présidence de l’ARP pour examen en plénière.

Les dons seront consacrés au microfinancement, à la décentralisation, au renforcement des entreprises et à l’innovation, outre la création d’un fonds spécial pour l’environnement et un autre pour le financement des études et des experts.

Au cours de la séance, les idées des responsables gouvernementaux et des députés ont été divergentes quant à la méthode d’élaboration du texte de loi. Certains députés ont même appelé à réviser l’accord-cadre conclu entre la Tunisie et l’Allemagne.

Hassayoun a expliqué que la Tunisie présente, chaque année, à l’Allemagne des demandes d’aide technique dans plusieurs secteurs ayant obtenu l’accord de la partie allemande. Cette aide est garantie dans le cadre d’un accord de coopération technique entre les deux parties. Répondant aux questions des députés, le responsable a indiqué que ces aides sont accordées dans le cadre de contrats exécutifs entre l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) et la partie chargée de l’exécution du projet laquelle doit indiquer le nombre d’experts et les méthodes employées.