La politique c’est comme la pharmacopée, on passe son temps à avaler des pilules, mais…

tunisie-wmc-caricature-elections-avenir-politique-01.jpgMAIS, ces pilules n’ont pas le même effet et ne visent pas les mêmes organes. D’ailleurs, je n’arrive pas à comprendre comment ce tas de pilules blanches, en général prescrites par mes médecins traitant avalées plusieurs fois par jour, savent où et comment atteindre l’organe concerné… Et j’avoue que je trouve ça d’une similitude incroyable avec la politique où des plus ou moins bons médecins –sic- passent leur temps à nous faire avaler des pilules et nous promettre le tout et son contraire…

La politique, aujourd’hui, elle a envahi nos vies, nos petits écrans, et on a même l’impression que c’est devenu une épidémie; et cette épidémie est multiforme, tergivesationnelle, mutant à chaque instant et vous donne le tournis. Et ceux qui veulent y mettre de l’ordre risquent gros car un médecin enterre ses erreurs, le politicien commence à enterrer sa carrière ensuite son peuple.

Et si la médecine a ses maladies rares et incurables, la politique a ses irrécupérables “soixante-nuitards“, ses irréductibles et incurables extrémistes -qu’ils soient de gauche ou de droite- qui peuvent gripper la machine comme un seul eschialicoli trouvé dans un échantillon d’eau la rend non potable!

Si le citoyen passe son temps à avaler la pilule prescrite qu’il croit salvatrice, des guérisseurs et charlatans de tout bord cherchent à le séduire en lui proposant d’autres médecines qu’ils considèrent encore plus efficaces: dès lors, ce monde de calculs, de tensions, d’aveuglement, d’arracheurs de dents, de palpitation, d’arythmies, de dépressions, doit-il se faire de la bile ou s’exprimer à cœur ouvert? Car s’il y a une chose qu’il peut perdre facilement, c’est cette liberté d’expression qui provoque des irritations à nos gouvernants!