Tunisie – Economie : Le SOS des sociétés de services portuaires pour éviter la faillite!

Par : TAP

Les propriétaires des sociétés d’amarrage et de démarrage des navires et de gardiennage des ports tunisiens ont observé, mercredi, un sit-in devant le ministère du Transport pour revendiquer des solutions d’urgence en faveur de leurs entreprises menacées de fermeture, d’après leur syndicat.

“Ce sit-in se poursuivra jusqu’à demain jeudi 21 novembre 2013, avec la possibilité d’organiser d’autres sit-in si il n’y aura pas de solutions d’urgence en faveur des entreprises du secteur, qui sont menacées par la faillite voire la disparition”, a déclaré à l’agence TAP, Mohamed Kamel Louhichi, président de la chambre syndicale nationale des services portuaires.

Il a indiqué que les professionnels appellent aussi le gouvernement à “ne plus intervenir dans le secteur, lequel est constitué de petits métiers qui ne nécessitent aucune intervention de l’Etat”.

Il est revenu, dans ce contexte, sur la décision ministérielle, adoptée le 21 février 2013, sur proposition de l’UGTT, que le gouvernement œuvre à appliquer dans la perspective de créer une entreprise publique chargée de gardiennage, d’amarrage et de démarrage des navires, dont le capital serait détenu par l’Etat à raison de 35%.

L’UGTT a proposé, selon le responsable, l’élaboration d’un accord sectoriel commun fixant les revenus et les primes dont bénéficient les employés du secteur, sans pour autant y faire associer les professionnels.

M. Louhichi a relevé, dans le même cadre, que les sociétés actives dans le domaine des services portuaires sont de petite taille (de moins de 5 employés), recommandant d’appliquer le cahier des charges en vigueur, en tant qu’outil de création de ce genre d’entreprises.

D’après lui, le gouvernement ne procède pas, jusqu’à présent, à la concrétisation des décisions prises le 25 octobre 2011, lesquelles stipulent la formation de groupements de métiers des services portuaires. Ces décisions ont été adoptées, pourtant, par l’UGTT, l’UTICA et le ministère du Transport.

Pour rappel, 38 entreprises employant 2010 personnes exercent dans le domaine de l’amarrage, du démarrage et du gardiennage, et de l’extinction des incendies.