Nouvel élan dans les relations tuniso-françaises

Par : TAP

Les relations tuniso-françaises et le Partenariat privilégié avec l’Union européenne ont été au centre de l’entretien du ministre des Affaires étrangères, Othman Jerandi, jeudi, à Tunis, avec une délégation de sénateurs français, en visite en Tunisie, du 4 au 6 septembre 2013.

La délégation, conduite par le président de la Commission des Affaires européennes, Simon Sutour, était accompagnée de l’ambassadeur de France en Tunisie. L’entretien a permis de mettre en exergue les liens d’amitié qui unissent la Tunisie et la France et de procéder à un échange de vues sur le Partenariat Privilégié avec l’Union Européenne.

Cette rencontre a été, également, l’occasion de faire le point sur l’état d’avancement de la mise en oeuvre des actions prioritaires inscrites dans le plan d’action 2013-2017.

M. Sutour a souligné que la France, qui encourage le processus de transition démocratique en Tunisie, demeure en faveur d’un rapprochement entre les deux rives de la Méditerranée à tous les niveaux.

Othman Jerandi a, de son côté, exprimé sa satisfaction quant à la nouvelle dynamique que connaissent les relations tuniso-françaises et qui a été consacrée par la récente visite en Tunisie du président français François Hollande.

L’entretien a, en outre, été l’occasion d’aborder les questions régionales d’intérêt commun, en particulier la situation en Syrie. A cet égard, Jerandi a rappelé que dès le déclenchement de la crise syrienne, la Tunisie a été l’un des premiers pays à dénoncer les agissements du régime syrien et à soutenir les revendications du peuple syrien pour plus de démocratie et de bonne gouvernance.

La Tunisie a, ajouté le ministre, fermement condamné l’utilisation des armes chimiques contre des civils et a appelé à traduire devant la justice internationale les responsables de cet acte. Jerandi a, toutefois, souligné que toute action militaire étrangère contre la Syrie aura des conséquences graves sur la région dans son ensemble, réaffirmant qu’un règlement politique de la crise syrienne demeure toujours possible.

WMC/TAP