Hollande au Laos pour le sommet de l’Asem, son premier déplacement en Asie

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Asem (Photo : Bertrand Langlois)

[05/11/2012 06:28:29] VIENTIANE (AFP) Le président français François Hollande est arrivé lundi au Laos peu avant 08h30 (01h30 GMT) pour son premier voyage depuis son élection en Asie à l’occasion du 9e sommet de l’Asem, réunissant à Vientiane une cinquantaine de pays européens et asiatiques.

Objectif de ce déplacement : “Convaincre dans le dialogue Europe-Asie que l’Europe est encore une puissance économique”, a estimé M. Hollande dans le vol qui le menait de Beyrouth (Liban) à Djeddah, premières étapes de son long périple vers le Laos.

Selon lui, “il y a un doute en Asie sur la capacité de l’Europe à être une zone de stabilité et de croissance”.

Alors que le continent asiatique affiche des chiffres de croissance insolents en comparaison d’une Europe au bord de la récession et plombée par la dette, le président de la République s’attachera à expliquer de nouveau ses recettes pour sortir du marasme.

“Il faut aller chercher la croissance là où elle se trouve et la croissance, elle se trouve aussi en Asie”, explique-t-on à l’Elysée.

M. Hollande aura des entretiens bilatéraux, en particulier avec le Premier ministre chinois, Wen Jiabao.

La Chine “maintient sa confiance dans l’euro et c’est important”, souligne l’Elysée alors que ce pays doit dans les jours qui viennent changer de dirigeants. Il rencontrera, avant le début du sommet, son homologue laotien Choummaly Sayasone.

Le président visitera par ailleurs l’institut Pasteur de Vientiane, réalisation de la coopération franco-laotienne, qui mène notamment des recherches sur le SRAS et la grippe aviaire. Il s’entretiendra également avec des responsables d’ONG, notamment Handicap International, alors que le Laos, reste un des pays les plus pollués par les mines antipersonnel et bombes à sous-munitions.

Une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernements participent au sommet de Vientiane, dont pour l’Europe le président de l’UE Herman van Rompuy, le chef de la Commission européenne Jose Manuel Barroso et le Premier ministre italien Mario Monti.