Des personnes marchent devant la Bourse de New York (Photo : Stan Honda) |
[26/09/2012 14:06:09] NEW YORK (AFP) La Bourse de New York évoluait en légère baisse peu après l’ouverture de la séance, les investisseurs restant prudents face à la situation dans la zone euro, notamment en Espagne et en Grèce: le Dow Jones reculait de 0,04% et le Nasdaq de 0,39%.
Vers 13H45 GMT, le Dow Jones Industrial Average lâchait 4,91 points à 13.452,64 points, après avoir ouvert dans le vert.
Le Nasdaq, à dominante technologique, perdait 12,28 points à 3.105,45 points et l’indice élargi Standard & Poor’s 500 abandonnait 0,29% ou 4,24 points, à 1.437,35 points.
Wall Street avait clôturé dans le rouge mardi, plombée par les propos d’un dirigeant de la banque centrale des Etats-Unis (Fed) remettant en cause la politique de l’institution: le Dow Jones avait perdu 0,75% à 13.457,55 points et le Nasdaq 1,36% à 3.117,73 points.
“Les inquiétudes pour la zone euro sont au centre des préoccupations alors que des protestations contre les mesures d’austérité prennent de l’ampleur en Espagne et en Grèce”, a noté Patrick O’Hare, de Briefing.com.
Aussi, alors que Madrid s’apprête à dévoiler jeudi son projet de budget 2013 et que des heurts ont opposé policiers et manifestants à Athènes en marge de manifestations contre la rigueur, les indices new-yorkais “poursuivent la baisse entamée en fin de séance mardi”, ont remarqué les experts de Wells Fargo.
Les courtiers s’inquiètent particulièrement de l’hésitation de l’Espagne, qui ne se décide toujours pas à solliciter l’aide des fonds de secours européens, une étape pourtant indispensable pour déclencher l’action de la banque centrale européenne (BCE).
Les marchés sont aussi en retrait car se répand “l’idée que le soutien des banques centrales ne représente peut-être pas le sauvetage que beaucoup espéraient”, a ajouté M. O’Hare, notant que le S&P 500 était presque revenu au niveau qu’il atteignait la veille de l’annonce par la Réserve fédérale américaine (Fed) d’une séries de mesures exceptionnelles pour stimuler la reprise économique.
Ces inquiétudes ont été particulièrement ravivées mardi par les propos d’un dirigeant de la Fed, Charles Plosser, qui a remis en cause l’efficacité de cette action.
Le marché obligataire avançait. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans reculait à 1,632% contre 1,682% mardi et celui à 30 ans à 2,803% contre 2,862%.