
«L’étude évalue les possibilités de financement, les conditions techniques et réglementaires nécessaires pour subvenir à la demande locale en électricité et pour en acheminer une part substantielle vers des centres de consommation situés au-delà des frontières tunisiennes», a déclaré le PDG qui précise que les pays d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et d’Europe sont confrontés à un enjeu de taille, à savoir comment assurer aux générations futures l’accès à une énergie propre et durable. La complémentarité de leurs ressources.
L’Afrique du Nord sera, dit-il, une pièce maîtresse dans un réseau électrique intégré avec l’Europe et le Moyen-Orient alimenté à 90% par des énergies renouvelables, dont une large part en provenance du désert nord-africain. «Un tel réseau «EUMENA» est non seulement possible d’ici 2050, mais il réduira aussi le coût de l’électricité, contribuant à la protection de l’environnement et au renforcement de la sécurité énergétique de tous les pays impliqués», ajoute-t-il.
Tunisie : futur carrefour énergétique de la région EUMENA ?
Etant donné que la Tunisie est particulièrement riche en ressources éoliennes et solaires, l’étude a démontré que l’installation des capacités de production d’énergie renouvelable à grande échelle dans le contexte d’un réseau électrique intégré «EUMENA» lui permettrait de diversifier son mix énergétique et de réduire sa dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles. D’après DII, la Tunisie pourrait multiplier ses capacités de production d’électricité par quatre d’ici 2050 et deviendrait un carrefour énergétique grâce à son interconnexion avec l’Italie.
A cet égard, les Tunisiens auront accès à une énergie propre et durable, mais également à de nouvelles perspectives d’emplois. «Plus qu’un carrefour d’énergie, la Tunisie deviendrait un carrefour de connaissances et de savoir-faire dans le domaine des énergies renouvelables», estime M. Van Son.
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