Bonne année

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Souhaiter “Bonne Année“ ne veut plus dire grand-chose, à mon avis. Ça devient une expression souvent vide de sens, que l’on échange bon gré mal gré, sans y mettre du cœur.

Ce n’est pas un papier sur l’actualité 2011, et les attentes géo-politico-économiques 2012, il y en a plein. C’est une pause réflexion, entre soi et soi… ou vous, si vous le désirez.

Que peut-on se souhaiter pour la nouvelle année? Plus d’argent? Pas essentiel. Si l’argent rendait plus heureux, ça se saurait. C’est pas le cas. Plus de santé? Certainement. Mais laquelle? Car il y a la santé du corps, et du mental, ou du cœur? Il paraît que le cœur n’y est pour rien en fait. Tout l’émotionnel a lieu au niveau du cerveau. Et il paraît que santé du corps, du cœur et du mental sont intimement liés.

Alors, peut-être qu’il faut se souhaiter plus de bonheur tout simplement. Si non, du moins, plus de bien-être. Moins de stress, moins de tension, au travail, à la maison, en supermarché, en voiture, etc. Peut-être qu’il faut sortir du futur et du passé, temps éternels dans lesquels nous vivons, et s’ancrer dans le présent. Le bonheur est peut-être beaucoup plus accessible, mais nous ne le voyons pas.

Je sais que ça fait beaucoup trop de «peut-être» dans le même texte. Mais l’idée prime. Aucune vérité, chacun sa vérité.

Sortir de cette attitude de consommation permanente, des désirs permanents, des plans et des objectifs à atteindre, absolument! Sous peine de … sous peine de quoi d’ailleurs?

Rousseau avait déjà jeté les bases de cette pensée, en disant que la société de la consommation, et le progrès technologique de façon générale, n’étaient pas forcément «bons». Autrement, l’homme moderne n’est pas forcément plus heureux ou mieux portant que «L’homme naturel». Plus de choses, plus de produits, plus de désirs, plus de besoins, une superflue impression d’être toujours pressé, car il y aurait tellement à faire… Ce n’est pas qu’il y a tellement à faire, c’est que nous voulons faire beaucoup trop de choses, jusqu’à se perdre dedans.

Il paraît qu’un des cours les plus prisés de la prestigieuse Harvard, c’est un cours sur le «bonheur». Oui. Et le conférencier propose, entre autres, à ses disciples, de renoncer à l’attitude poly tâches. Vouloir faire beaucoup de choses, en même temps, ou en peu de temps….

Alors, vivons au présent. Prenons juste le temps de vivre le présent, détachons-nous du poids du passé, et de l’angoisse de l’avenir. De cette attitude de planification et d’objectifs. Ce qui compte, c’est le processus, ensuite le résultat. Et s’il n’est pas là, c’est pas grave. C’est le processus qui aura réellement compté… une tranche de vie.

Faisons un peu de sport, mangeons mieux, car encore une fois c’est un tout, le corps et le cerveau c’est une dynamique constante. Et nous sommes …ce que nous mangeons. Manger mieux ne coûte pas forcément plus cher, c’est plus de fruits et de légumes, moins de sucre, plus de poisson, moins de viande, plus d’eau, etc.

Il paraît que dans les civilisations asiatiques, le rituel de la nourriture consiste aussi à penser à ce qu’on mange, à en prendre conscience. C’est ainsi que la nourriture apportera ses bienfaits au corps. C’est vrai qu’ils ont le taux le plus élevé de centenaires dans ces régions…. Vaste sujet.

Je vous souhaite de vous ancrer en vous-mêmes, et dans le présent, en cette nouvelle année. Le reste suivra. C’est obligé.