Observée depuis une vingtaine de jours, la grève agents et cadres de l’Agence Technique des Transports Terrestres (ATTT) a provoqué la colère de plusieurs citoyens qui se sont trouvés dans l’impossibilité de disposer des prestations de services requises auprès de bon nombre de centres relevant de l’ATTT.
Selon Mme Aïcha Nsiri, secrétaire générale du syndicat des agents du ministère du Transport à l’UGTT, citée par la TAP, les grévistes de l’ATTT réclament principalement une augmentation, comprise entre 1,450 et 3 dinars, de la valeur des “tickets restaurant” et l’intégration de la prime de service au salaire de base.
Elle ajoutera par la suite que la situation s’est aggravée parce que “le ministère du Transport n’a pas respecté ses engagements et n’a pas procédé à la concrétisation du procès verbal conclu en avril 2011”, souligne la même source.
Tout regrettant les inconvénients causés aux usagers par cette grève, Mme Nsiri rappelle toutefois le souhait du syndicat de mettre fin à cette mésentente.
Concernant l’étendue de ce mouvement de grève, le PDG de l’ATTT, Slim Ben Zaïd, a indiqué que 14 directions régionales relevant de l’agence (Médenine, Tataouine, Kébili, Tozeur, Gafsa, Gabès, Sfax, Mahdia, Sidi Bouzid, Jendouba) ont repris leurs activités, lundi 31 octobre (guichets et examens de permis de conduire)
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