Tunisie : Quand c’est le trop plein…

Pour les plus jeunes, un peu de rappel historique est toujours utile. En 1969, après le mois de mai 68 en France qui était l’un des premiers mouvements spontanés de jeunes en Europe que personne n’avait prévu, et après plusieurs péripéties, le Général de Gaulle, grand seigneur et droit dans ses bottes, finit par envisager de partir, en sortant, lui, par la grande porte du référendum, qu’il perdit et retournait à Colombey-Les-deux Eglises. Mais pour la petite histoire, un des gaullistes sentant les résultats des élections, lui dit : « mon Général, après vous, ça va être le vide » ; et le Général eut cette phrase historique : « ah non, ça ne sera pas le vide mais le trop plein ! ».

Toutes proportions gardées, et actuellement, après le départ minable et lamentable de ZABA et de sa compagne, qui dans son exil doré avec ses dollars et ses biens à l’étranger, doit ricaner en douce devant le cirque politique tunisien où plus d’un s’est découvert une propension à prendre la relève. On a vu et on voit de tout sur la place des gens de droite, de gauche, d’en haut, d’en bas, qui disent tout et n’importe quoi, parlent de ce qu’ils ignorent, ignorent ce qui se passe dans ce pays ; et si on leur demande où se trouvent Sned, Zaouit, Kountech, ou Bir Lahmar, je les défie de savoir comment et de quoi vivent ces gens-là !

Mais je reste optimiste devant un volontarisme général pour faire avancer les choses et le pays par la majorité silencieuse qui reste en dehors de cette agitation morbide dont le seul objectif est d’aller occuper un fauteuil ! Mais ils n’ont encore rien compris ces gars ? Car si ça continue, je vais finir par créer moi-même un parti et j’hésite entre deux appellations, RLB ou FNLP, je vous laisse deviner le sens des dites initiales…