Page de recherche du site Google (Photo : Nicholas Kamm) |
[19/07/2011 18:22:20] NEW YORK (AFP) Le géant internet américain Google et les auteurs et éditeurs américains avec lesquels il tente d’obtenir un accord pour mettre en place son projet de bibliothèque universelle ont demandé et obtenu d’un juge mardi deux mois supplémentaires pour étudier leurs “options”.
Lors d’une audience au tribunal fédéral de Manhattan (US District Court, Southern district of New York), le juge Denny Chin a octroyé, à la demande de Google notamment, un délai supplémentaire pour discuter d’un accord, et la nouvelle audience est fixée au 15 septembre, selon Google.
“Nous avons travaillé en étroite coopération avec les auteurs et éditeurs pour envisager plusieurs options”, a indiqué une porte-parole de Google dans un communiqué.
“Lors de l’audience de ce jour, nous avons demandé plus de temps pour discuter de ces options. Quel qu’en soit le résultat, nous allons continuer à rendre les livres du monde entier accessibles en ligne à travers Google Books et Google eBooks”, a ajouté le groupe internet.
Fin mars, la justice américaine avait mis un coup d’arrêt au projet de Google de mettre tout le savoir en ligne via la numérisation de tous les livres, le juge Chin rejetant un accord conclu avec des auteurs et éditeurs portant sur les oeuvres numérisées devenues rares ou introuvables, mais n’étant pas encore tombées dans le domaine public et donc encore soumises à droit d’auteur.
Le juge avait déterminé que l’accord n’était “ni équitable, ni adéquat, ni raisonnable”. Il prévoyait que Google verse 125 millions de dollars pour rémunérer les auteurs dont les oeuvres auraient été numérisées sans autorisation, et établisse un “Fonds de droits du livre” assurant un revenu aux auteurs acceptant que leurs livres soient numérisés.