L’optimisme de Bruxelles sur la reprise économique tunisienne

Par : Tallel

«L’Entreprise euro-méditerranéenne: face au double défi, de l’innovation et du déploiement dans les régions, le cas tunisien». C’est le thème d’une conférence organisée par l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII) mardi 31 mai 2011 à Bruxelles, et marquée par la présence d’une centaines de personnalités lesquelles ont indiqué que “les entreprises étrangères demeurent fidèles à la Tunisie, un pays qui a pratiquement achevé son intégration dans l’espace économique et réglementaire européen“, rapporte la TAP.

Ils estiment que, malgré quelques incertitudes de la conjoncture actuelle, “Les facteurs positifs de reprise économique en Tunisie demeurent présents“.

Présent à cette rencontre, le DG de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation, Férid Tounsi, est convaincu qu’avec un potentiel de croissance réelle, un capital humain de qualité et un environnement réglementaire et fiscal favorable, la Tunisie possède-là des moyens à même d’atténuer les impacts d’un contexte de changement et de retombées de la crise libyenne.

Pour le DG de l’APII, les entreprises tunisiennes sont capables de reprendre pleinement leurs activités, à condition cependant de vaincre le défi de l’efficience et de la gestion transparente qui peut libérer le potentiel de création d’emplois et de richesses qui forment l’essence de l’entreprise, indique la même source.

Ceci étant, la Tunisie doit également pouvoir compter «…sur le soutien de ses partenaires pour pallier les insuffisances et dépasser les difficultés que nous espérons de courte durée et de porté limitée», espère Abdelaziz Rassaa, ministre de l’Industrie et de la Technologie, présent lui aussi à cette conférence.

Dans ce cadre, M. Rassaa soulignera que la Tunisie «a besoin de développer la coopération avec la communauté internationale qui est appelée à considérer la Révolution Tunisienne comme un “Bien Public Mondial“, afin d’éviter la phase de décroissance initiale que son économie et sa société ne peuvent pas se permettre». Appel entendu, d’autant plus que Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne, a réitéré l’engagement européen aux côtés de la Tunisie, en réaffirmant la volonté de la Commission «d’élargir les possibilités de prêt et d’assurer une participation accrue aux programmes communautaires, notamment en matière de recherche et d’innovation».