
Pour sa part, Mokhtar Farhat, directeur du Bureau d’Emploi et du Travail Indépendant (BNEC) de Tunis, ces bus intègrent tous les services que l’on peut trouver dans un bureau d’emploi classique comme les inscriptions, les séminaires d’information, la formation dans la création d’entreprise, etc. Le souci étant de s’adapter aux normes internationales en la matière. Toutes les procédures que le demandeur d’emploi ou le jeune promoteur auront à faire s’effectueront en ligne. Les jeunes n’auront, donc, pas à remplir des formulaires en papier. Les bus embarquent 20 ordinateurs connectés à Internet.
Indiquons que près de six conseillers seront à la disposition des demandeurs d’emploi dans chaque bus pour les accompagner et les conseiller dans les différentes procédures. On souligne, également, que pour les jeunes qui veulent créer un projet, des séminaires d’information seront organisés. Dans une étape plus avancée après l’étude du projet, les conseillers joueront le rôle d’intermédiaire entre le jeune promoteur et les banques pour le financement et le suivi du dossier.
Mais ces trois bus seront-ils suffisants pour couvrir tout le territoire national ? “C’est assez suffisant”, nous indique M. Farhat. « On compte déjà 92 bureaux d’emploi en Tunisie, soit une moyenne de 4 ou 5 bureaux par gouvernorat. Sachant que l’objectif est de couvrir les délégations éloignées des bureaux d’emploi les plus proches », ajoute-t-il.


