Discussions entre Etats-Unis et Emirats sur l’interdiction du BlackBerry

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é pour BlackBerry le 1er août 2010 dans une boutique de téléphonie de Dubai.

[05/08/2010 16:28:23] WASHINGTON (AFP) La secrétaire d’Etat Hillary Clinton a dit jeudi que des experts américains et émiratis s’entretiendraient des services du BlackBerry pour tenter de résoudre un conflit sur la sécurité du téléphone, que les Emirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont décidé de suspendre.

“Nous prenons le temps de nous concerter et d’analyser tout l’éventail des intérêts et des aspects du dossier parce que nous sommes conscients que se posent des questions légitimes de sécurité. Mais il existe également un droit légitime à un accès et à une utilisation sans entraves” du BlackBerry, a dit Mme Clinton.

“Je pense donc que nous allons mener des discussions techniques et d’experts”, a-t-elle ajouté.

Les Emirats arabes unis, centre d’affaires du Golfe, ont décidé dimanche de suspendre à partir du 11 octobre les principaux services du téléphone multifonctions BlackBerry, car il soulèverait des “problèmes de sécurité”.

L’Arabie saoudite leur a emboîté le pas, en exigeant de pouvoir surveiller les téléphones multimédias du fabricant canadien Research in motion (RIM).

Ces pays du Golfe censurent l’accès à internet, notamment aux sites pornographiques ou présentant des images dénudées, ainsi qu’à certains sites politiques.

Or, les appareils de RIM présentent selon les experts un niveau de cryptage des données supérieur à la plupart des “smartphones”, rendant très difficile la surveillance de leurs utilisateurs.