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| Page d’accueil du site Editionsdupublic.com |
[29/03/2010 14:32:40] PARIS (AFP) Devenir co-éditeur en misant 11 euros sur un manuscrit mis en ligne: c’est ce que proposent les Editions du Public.com, qui viennent d’être créées par six fans de livres.
Le site (www.editionsdupublic.com) “est tout neuf, il a été lancé vendredi”, explique à l’AFP Caroline Ferrero, l’une de ses fondatrices. “Cela permet aux auteurs et aux lecteurs d’être en liaison directe. Quand le filtre du comité de lecture mis en place par notre équipe est passé, le manuscrit ne nous appartient plus, l’internaute qui le choisit devient co-éditeur”, précise-t-elle sur son petit stand du Salon du livre de Paris.
Le principe de l’une de ces premières maisons d’édition participatives, comme il en existe pour la musique, c’est le “crowfunding”, c’est-à-dire un financement collectif mais aussi une plate-forme d’échanges entre écrivains et communauté de co-éditeurs.
“L’esprit de cette formule plait beaucoup aux jeunes auteurs, y compris ceux déjà édités par des maisons traditionnelles”, affirme Mme Ferrero.
L’auteur, qui a déposé son manuscrit en ligne et a été sélectionné par le comité, publie sur le site un “pitch” (synopsis) et un extrait qu’il a lui-même choisi (un ou deux chapitres) pendant un délai maximum de six mois. Les internautes misent 11 euros sur le manuscrit qui les séduit.
“Chaque auteur communique avec sa communauté de co-éditeurs en direct sur le site. Dès que le seuil de souscriptions en ligne est atteint –nous l’avons fixé à 2.000 pour l’instant–, le livre est édité et envoyé gratuitement aux internautes co-éditeurs”, poursuit Mme Ferrero.
Avant l’édition du livre, en version papier ou sur support numérique, le co-éditeur pourra suivre toutes les étapes de l’édition de “son” livre: corrections, mise en page, etc.
Si, au bout de six mois, le seuil n’est pas atteint, “l’internaute est remboursé de sa mise ou peut la transférer sur un autre manuscrit”, assure-t-elle.
L’auteur, lui, signe avec les Editions du public un contrat d’exclusivité de six mois, ses droits sont protégés et il peut accepter ou nom d’être édité en version numérique.
