Tunisie – Bourse : SOTETEL, l’année du come back

Tunisie – Bourse : SOTETEL, l’année du come back

Pour la CGF, 2009 a été pour SOTETEL
l’année du come-back. Après des années de
péripéties caractérisées par le ralentissement de son activité et par
l’affaissement de ses marges, la société retrouve le vert.

Au terme du 4e trimestre 2009, le spécialiste des réseaux de télécommunication
affiche un résultat avant impôts en progression de 107,5% à 0,258 MDT vs un
déficit de 3,425 MDT au 31-12-2008, pour un CA en recul de 17,5% à 31,614 MDT.
Des revenus soutenus par le secteur des réseaux mobiles qui a été le principal
moteur de croissance en affichant un bond de 107,8% à 6,421 MDT.

A noter que SOTETEL a su profiter de la conclusion d’un «grand projet» avec
Tunisie Télécom d’un montant de 4,5 MDT, portant le carnet de commandes ferme
jusqu’à fin 2009 à hauteur de 20 MDT. Le plan de restructuration, mis sur pied
par SOTETEL avec l’aide d’un expert canadien, prévoit une politique de
compression, en particulier la réduction du coût du travail. Au 4e trimestre
2009, les charges de personnel ont reculé de 41,5% à 10,071 MDT et les charges
d’exploitation se sont tassées de 31,8%.

En outre, les dirigeants visent à dégonfler leur BFR par le redressement du taux
de recouvrement des créances impayées, et par la concrétisation de contrats, à
moyen terme, améliorant la visibilité sur l’évolution de l’activité de la
société. En dépit du ralentissement de son activité, et de l’effritement de son
taux de marge brute de 250 points de base à 40,3%, le résultat opérationnel de
SOTETEL s’est amélioré, passant de -3,987 MDT à -0,834 MDT au 31-12-2008.

Sur la cote de la BVMT, le titre se négocie 16,48x ses bénéfices 2010 contre un
P/E09 de 21,32x pour son groupe de référence. Nous estimons que la recovery
lancée par SOTETEL a été bien jouée et qu’elle a commencé à porter ses fruits.
En outre, l’évolution des niveaux de valorisation témoigne de la réussite du
plan de restructuration de l’équipementier.

Ainsi, CGF passe de «Vente» à «Conserver».

(Source : CGF, intermédiaire en bourse)