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| à Detroit (Photo : Stan Honda) |
[23/07/2009 09:52:15] FRANCFOR, Allemagne (AFP) Le constructeur de voitures de sport Porsche a vivement démenti jeudi les rumeurs sur une indemnité de départ de 250 millions d’euros pour son patron démissionnaire Wendelin Wiedeking, dont la succession n’est pas encore totalement bouclée.
“C’est n’importe quoi”, a indiqué à l’AFP un porte-parole de Porsche.
Porsche avait annoncé plus tôt la démission de son président du directoire, qui part avec une indemnité de 50 millions d’euros, dont au moins la moitié devait aller à des oeuvres sociales et de charité, à l’issue d’une réunion extraordinaire du conseil de surveillance entamée la veille au soir.
Mais certains journaux avançaient un chiffre cinq fois plus élevé. M. Wiedeking était réputé le patron le mieux payé d’Allemagne, avec un salaire d’environ 80 millions d’euros –bonus compris–, selon une source proche de l?entreprise.
Officiellement, Porsche s’est toujours refusé à communiquer le montant du salaire de son patron, indiquant seulement dans son rapport annuel que les six membres du directoire de Porsche ont perçu en 2007/2008 la somme record de 143,5 millions d?euros, notamment grâce aux montages financiers liés à Volkswagen.
M. Wiedeking sera remplacé par l’actuel chef de la production de Porsche, Michael Macht, 48 ans, à la tête des activités automobiles (Porsche SA). Le constructeur de voitures de luxe n’a en revanche nommé personne en lieu et place de M. Wiedeking à la tête de la holding (Porsche SE) qui chapeaute tout le groupe (y compris la filiale Volkswagen détenue à 51%).
“Il y a des réflexions” et des discussions sont en cours, selon un porte-parole de Porsche. Une décision pourrait tomber rapidement, a-t-il ajouté. Porsche doit tenir une nouvelle réunion, régulière cette fois, de son conseil de surveillance mercredi 29 juillet.
Il a posé les bases jeudi pour la création d’un groupe intégré avec Volkswagen. L’émirat du Qatar doit prendre une participation au capital de Porsche, qui va lancer une vaste augmentation de capital d’au moins 5 milliards d’euros.
