Ecologie : Pour une planète plus intelligente

Par : Tallel

Sylvie Spalmacin Roma, vice-présidente IBM General Business,
nous propose cette tribune libre dans laquelle elle analyse les enjeux liés au
développement d’une planète toujours plus connectée, et de fait, plus
«intelligente».

L’intégration mondiale est en train de transformer le modèle de l’entreprise
et la nature même du travail. De même, nous avons ouvert les yeux sur les
enjeux environnementaux et géopolitiques de l’énergie. Nous avons pris
conscience des chaînes logistiques mondiales dans le domaine de
l’alimentation et des médicaments.

Le monde est plat, les frontières disparaissent et permettent de rapprocher
les continents. Mais il se passe une autre chose, au potentiel encore plus
prometteur : notre planète devient plus intelligente.

Nous sommes en train d’insuffler de l’intelligence dans la façon dont le
monde fonctionne concrètement – dans les systèmes et les processus sur
lesquels reposent le développement, la fabrication, l’achat et la vente des
marchandises et des services.

Aujourd’hui, nous pouvons le faire grâce à la technologie toujours plus
performante et accessible :

• Le monde est de plus en plus «appareillé» : Le transistor, inventé il y a
60 ans, est la brique de base de l’ère numérique. En 2010, il y aura un
milliard de transistors par être humain, 4 milliards d’abonnés à la
téléphonie mobile … et 30 milliards d’étiquettes RFID.

• Le monde est de plus en plus connecté : En 2010, le nombre d’internautes
atteindra les deux milliards. Les systèmes et les objets communiquent
désormais entre eux : voitures, routes, pipelines… jusqu’aux produits
pharmaceutiques et au bétail.

• Tout devient intelligent : Les modèles informatiques gèrent la
prolifération des équipements et des capteurs. Associés à des outils
d’analyse perfectionnés, ces supercalculateurs transforment des montagnes de
données en connaissances utiles et rendent nos systèmes, nos processus et
nos infrastructures plus efficaces, plus productifs et plus réactifs – en un
mot, plus intelligents.

Aujourd’hui, nous devons le faire : nous gaspillons de l’énergie, la
congestion de nos villes occasionne plus de 11 milliards de litres de
carburant perdus, sans compter les 4,2 milliards d’heures perdues dans les
embouteillages. L’industrie agro-alimentaire et la grande distribution
perdent chaque année environ 40 milliards de dollars (3,5% des ventes), du
fait de l’inefficience des chaînes logistiques. L’obsolescence des systèmes
de santé ne permet pas encore de réellement faire le lien entre diagnostic,
recherche pharmaceutique, prestataires de santé, assureurs et employeurs. La
consommation d’eau dans le monde a été multipliée par six depuis le début du
20e siècle –un taux deux fois supérieur à celui du développement de la
population.

Quand on considère les directions de développement actuelles de la planète,
il est évident qu’il va nous falloir déployer beaucoup plus d’intelligence
et d’efficacité pour identifier les domaines d’investissement susceptibles
de stimuler la croissance économique.

Des entreprises et des institutions réinventent leurs systèmes de façon
inédite :

• Le système intelligent de gestion de la circulation de Stockholm a permis
de réduire le trafic de 20% et d’abaisser la pollution de 12%, tandis que 40
000 usagers supplémentaires empruntaient les transports publics au
quotidien. De tels systèmes renforcent la compétitivité des villes, de
Londres à Brisbane en passant par Singapour, et bien d’autres vont suivre.

• Des systèmes alimentaires intelligents comme celui qui est aujourd’hui mis
en œuvre en Scandinavie recourent à la technologie d’étiquetage radio (RFID)
pour assurer la traçabilité des produits carnés d’un bout à l’autre de la
chaîne logistique – de la ferme aux rayons du supermarché.

Cette façon de «devenir plus intelligent» concerne non seulement les grandes
entreprises, mais aussi nos petites et moyennes entreprises –qui sont notre
moteur de croissance économique. Nous parlons en fait des interactions entre
des centaines, voire des milliers d’entreprises, dont la plupart sont des
PME.

Aujourd’hui, tout le monde est prêt, tout le monde est avide de changement –
du chef d’entreprise au père de famille : la période de rupture est une
période d’opportunité. Nous entrons dans une ère nouvelle, celle d’une
économie, d’une société et d’une planète intelligentes et intégrées à
l’échelle mondiale. La question est de savoir ce que nous allons en faire.

La technologie intelligente, levier de performance des entreprises
Nous mettons en perspective nos savoir-faire, nos expertises, nos solutions
technologiques, notre R&D pour aider les institutions, les PME et les
grandes entreprises. Lors de notre étude réalisée auprès de 1130 dirigeants
début 2008, 99% du panel interviewé s’accordait à dire qu’il fallait changer
de business modèle, plus de 50% des personnes interrogées nous ont confié le
besoin de travailler différemment, de se concentrer sur leur cœur de métier,
et de réaliser des partenariats stratégiques. Nombre d’entre eux ont aussi
souligné le besoin de mieux maîtriser les informations relatives aux clients
et véritablement tourner l’entreprise vers son marché. Le contexte actuel
pousse les entreprises à se donner une priorité économique, d’une part
réduire ses coûts et par ailleurs accroître sa performance.

En faisant différemment, en optimisant les systèmes et en réfléchissant à
fabriquer/produire/vendre autrement, on peut justement insuffler de
l’intelligence et mettre en perspective l’apport de la technologie tel un
levier de performance de l’entreprise.

Pour réduire les coûts, nous avons identifié deux domaines : bâtir une
infrastructure dynamique et organiser une infrastructure plus verte.
L’optimisation et la virtualisation des systèmes sont une réponse ;
l’infogérance, le financement proposé par IBM en sont une autre.

Pour accroître la performance des entreprises, la maîtrise et la gestion des
informations sont primordiales. Transformer les processus métiers pour les
intégrer selon une démarche SOA, analyser ses données pour les rendre utiles
via de la Business Intelligence, rassembler les informations pour pouvoir
les utiliser de manière plus productive, collaborer et travailler de façon
plus connectée, rapide et quel que soit l’endroit avec des outils
collaboratifs, tels sont les enjeux des entrepreneurs aujourd’hui. IBM
répond aux enjeux de ces entrepreneurs. Dés à présent, pour les aider à
anticiper sur l’après-crise et à préparer l’avenir.

(Source : www.neteco.com)