Comment
réagir et faire face contre le favoritisme et le harcèlement psychologique ?
Comment identifier les comportements à risque ? Comment prendre conscience
des problèmes liés au favoritisme et harcèlement moral ? Quels sont les
incidences économiques sur l’entreprise?
Ce sont les interrogations que propose un séminaire qui sera organisé à la
mi-décembre à Tunis pour un public constitué de cadres dirigeants, DRH,
cadres, chefs de service, délégués du personnel…
Tout cela nous semble extrêmement intéressant, au moins à cause du fait que
le harcèlement moral (comme le harcèlement sexuel), qui est généralement
resté tabou dans notre société, va enfin être débattu sous l’angle
spécifique de la vie dans les entreprises. Des ‘’affaires’’ sont, certes,
périodiquement montées à la surface au cours des années mais les témoignages
débattus dans les cercles féminins montrent que le nombre n’est pas aussi
minime que l’on croit.
Tout cela est très délicat et il s’agit souvent du pot de terre contre le
pot de fer mais la rencontre de décembre prochain se propose de
‘’dédramatiser’’ la question en la traitant comme on traiterait n’importe
quel autre sujet. On s’y basera beaucoup sur les approches de groupe, on
essayera de répondre à la question ‘’pourquoi ?’’, on s’efforcera
d’identifier les situations à risques, on déterminera la manière de
distinguer les fausses victimes et les faux coupables…
Il n’empêche que trouver et mettre en place des solutions à ce problème
n’est pas du tout évident même si l’on peut commencer par parler de
prévention, par exemple en proposant l’aménagement en conséquence du
règlement intérieur ou la mise en place d’une charte de moralité.
Ce qui est reste quand même certain, c’est que l’incidence des pratiques du
harcèlement moral et sexuel sur l’entreprise ne peut qu’influer de manière
néfaste sur le climat de l’entreprise et, par conséquent, sur sa performance
et sa rentabilité. Un dossier à suivre.
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