Finance : Gulf Finance House poursuit, en Libye, son offensive maghrébine

Finance : Gulf Finance House poursuit, en Libye, son offensive maghrébine

gfh-lybie1.jpgAprès
le Maroc et la Tunisie, Gulf Finance House (GFH, Bahrein) poursuite sa
conquête du Maghreb en Libye, où cette banque, l’une des plus importantes en
matière de financement islamique, a conclu, dimanche 10 février 2008, avec
le Fonds de Développement Economique et Social libyen, un mémorandum portant
sur la création dans ce pays d’une “Cité de l’Energie”, en partenariat avec
Gulf Energy. Quatrième réalisation du genre pour GFH, cette cité sera
édifiée à Sabratah, à 70kms à l’Ouest de Tripoli, avec un investissement de
3,8 milliards de dollars. La “Cité de l’Energie” est destinée à constituer
une sorte de “hub” pour les sociétés opérant –de l’exploration au transport,
en passant par l’exploitation et la production- dans les secteurs du pétrole
et du gaz, où celles-ci disposeront de tous les services et commodités
nécessaires à leurs activités (banques, assurances, hôtels, laboratoires,
centres de formation, etc.).

 

La percée maghrébine de Gulf Finance House a commencé au Maroc où la banque
bahrinie a annoncé, en juillet 2006, l’investissement de 1,6 milliard de
dollars en vue de créer à Marrakech un complexe mixte de sports, loisirs et
résidentiel sur 380 hectares, ainsi qu’un complexe touristique et hôtelier à
Tanger.

 

En décembre dernier, La «Gulf Financial House », a jeté son dévolu sur la
Tunisie pour y investir 3 milliards de dollars dans la création d’un centre
financier régional. Baptisé «Port financier de Tunis », ce centre s’étendra
sur une surface totale de 450 ha, à Raoued-Nord, et sera opérationnel en
2010.

 

La prochaine étape de l’offensive maghrébine de GFH devrait être l’Algérie
pour laquelle cette banque a déjà manifesté de l’intérêt dans un passé
récent. En août 2006, la banque bahrinie avait annoncé son souhait de
«développer sa connaissance du marché algérien » afin d’ «explorer toutes
possibilités qu’offre le développement rapide de l’économie algérienne » et
d’apporter «son expertise et son savoir-faire dans la mise sur pied de
projets structurants ».

 


M.M.