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Les sociétés tunisiennes
d’ingénierie informatique devraient-elles s’intéresser au phénomène du livre
électronique (e-Book, si vous préférez) ? Certainement dirions-nous, car si
ce nouvel avatar du livre en papier semble avoir besoin d’être repensé de
fond en comble, il n’en reste pas moins que c’est une tendance à ne pas
ignorer.
Les appareils e-Book dont nous disposons aujourd’hui ainsi que ceux que l’on
attend dans un proche avenir disposent, en gros, d’un dispositif technique
qui leur permet de restituer des textes numérisés. Une sorte d’ordinateur
portable de taille analogue à celle d’un ouvrage papier qui permet de
télécharger et lire des livres numériques. Question à poser : si on possède
un ordinateur portable (surtout de petite taille), que faire d’un e-Book ?
Nous avons aussi d’autres inconvénients : les e-Books ne sont pas
compatibles avec tous les formats de fichier possibles, ils n’offrent pas
(encore) le même confort de lecture que du papier, ils ont besoin
d’électricité, ils souffrent de verrouillages divers, ils présentent un
risque de censure au profit de ceux qui contrôlent ces systèmes…
Il faut aussi y ajouter le fait indéniable que le livre papier n’a pas perdu
son charme et qu’il ne le perdra probablement jamais mais cela ne veut pas
dire que le e-Book n’a pas d’avenir. Loin de là, surtout dans les
innombrables domaines des applicatifs techniques. N’oublions pas, également,
que les technologies encore quasi embryonnaires dans ce domaine évolueront
sans le moindre doute avec le temps pour mettre sur le marché des produits
qui auront leurs chances, spécialement auprès des jeunes générations.
Dans tous les cas de figure, nos entreprises d’ingénierie devraient mettre
ce sujet sur leur agenda futur. Un marché est en train de naître.
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