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Eh bien, selon Microsoft, l’avenir
des technologies de l’information et de la communication ne se fera
certainement pas sans Microsoft. C’est la première chose que l’on comprend
des Journées portes ouvertes que l’entreprise vient d’organiser à Tunis. Le
discours est rôdé et les projets convergent vers le même sens.
Déjà, par la personnalité de Mme Salwa Smaoui, DG de
Microsoft en Tunisie, on a un peu la puce à l’oreille. Il est clair qu’elle
n’est pas là par hasard. Un mélange de sérieux et de charme, un tempérament
de technico-commercial de haut vol, des dossiers connus sur le bout des
doigts, une inclinaison à se projeter dans l’avenir… La dame fait clairement
partie d’un énorme réseau à l’échelle planétaire qui prépare les mentalités
(et les portefeuilles) à encore plus de dépendance vis-à-vis des
innombrables produits Microsoft.
Cet avenir, on nous l’a présenté sous la forme de la nouvelle interface
‘’Surface’’ qui préfigure la manière future du contact homme/machine (soit
dit en passant, ça ne fera pas partie de l’initiative Open Source du
constructeur). Mais aussi sous forme d’une multitude de projets pour
l’écolier de demain, l’étudiant de demain, l’employé de demain, le patron de
demain… et jusqu’au gouvernement de demain !
Mme Smaoui l’a clairement dit : ‘’Microsoft investit de plus en plus dans le
capital intellectuel.’’ On réfléchit donc à la manière de dépasser tous les
autres… et, soyons clairs, c’est tout à fait légitime. Car il faut aussi
mettre dans l’équation les milliards de dollars investis à ce jour dans la
Recherche&Développement.
Mais nous craignons, comme l’Union européenne, que
tout ceci préfigure le ‘’cadenassage’’ de sa position de monopôle.
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