| La SOPAT, du groupe Lahmar, 1èreentreprise à s’introduire sur le nouveau marché alternatif tunisien et 2ème
 opérateur sur le marché tunisien des viandes blanches (derrière EL Mazraa
 reste exposée à des facteurs de risque (concurrence, grippe aviaire, prix
 des inputs…), selon les analystes de Tunisie valeurs. Ils estiment que la
 baisse des charges financières (l’augmentation de son capital par OPS va lui
 permettre de réduire son endettement) et les nouvelles opportunités du
 marché devraient permettre à la SOPAT de maintenir un bon potentiel de
 croissance.
   La SOPAT a une part de marché estimée à 22%, une gamme diversifiée et restele seul opérateur à avoir obtenu la certification ISO 22000 version 2005 ;
 mais un niveau d’endettement élevé (gearing de 169% avant augmentation du
 capital), une sous-utilisation de la capacité de production (60% de la
 capacité actuelle) et d’être le challenger d’El Mazraa (groupe Poulina) avec
 une part de marché de plus de 50%.
   La viande blanche reste un produit de consommation important pour lesménages. Sur l’ensemble des viandes consommées en Tunisie, le poulet et la
 dinde représente 53% du total avec un taux de croissance moyen de 8,4% sur
 les 5 dernières années.
   En 2005, la production totale de viande avicole s’est élevée à 132.500tonnes :
   – 87.392 tonnes de poulet, représentant 66% du marché, – 31.167 tonnes de dinde, représentant 23,5% du marché, – 13.941 tonnes de viandes transformées, avec 10,5% de part de marché.   Les petits artisans représentent 65% du marché, le reste est détenu par lesproducteurs structurés (El Mazraa, SOPAT, Chahia, etc.).
   En 2005, et suite à la propagation de la grippe aviaire dans certains pays,les autorités tunisiennes ont établi un cahier des charges régissant
 l’activité d’abattage de la volaille, et ce pour des raisons d’hygiène et de
 traçabilité. Ainsi, la vente de volailles vivantes chez les petits artisans
 est interdite depuis janvier 2006.
   Sachant que le nombre d’abattoirs de volaille est encore faible en Tunisie(17 centres), ceci obligera davantage les petits vendeurs à s’approvisionner
 auprès des professionnels.
 |