Secteur bancaire : épargne, convertibilité du dinar et financement du secteur agricole

Secteur bancaire : épargne, convertibilité du dinar et financement du
secteur agricole

A l’occasion d’une conférence de
presse organisée le jeudi 8 novembre 2007, M. Taoufik Baccar a analysé les
décisions relatives au secteur bancaire annoncées par le chef de l’Etat lors
du 20ème anniversaire du Changement.

 

Ces décisions s’articulent autour
de trois objectifs assignés au secteur bancaire :

 

– Le
développement de l’épargne,

– La progression
vers la convertibilité totale du Dinar

– La facilitation
du financement du secteur bancaire.

 

Le développement de l’épargne

 

La décision de libéralisé le taux
d’intérêt appliqué à l’épargne, tout en fixant un taux minimum égal à
(TMM-2, soit 3,18% au taux du marché du 12/11/2007 (5,18-2)) pour protéger
les petits épargnants, vise à renforcer l’épargne en tant que ressource de
financement de l’économie tout en axant sur l’épargne à long terme afin de
garantir un financement équilibré de l’économie d’autant que les comptes
d’épargne constituent le tiers des dépôts auprès des banques.

 

Cette libéralisation vise,
également, à dynamiser la concurrence entre les banques et à les inciter à
faire preuve davantage d’imagination en ce qui concerne la rémunération de
l’épargne de manière à attirer davantage les épargnants et partant à
développer cette ressource de financement.

 

M. Baccar a évoqué, également, la
décision de relever le plafond de déduction au titre de la prime
d’assurance-vie (de 2000 à 3000 dinars), qui vise la promotion de
l’assurance-vie en tant que mécanisme d’épargne longue durée.

 

Gestion des avoirs en devises

 

L’autorisation donnée aux banques
de gérer directement, dans la limite des 20%, leurs avoirs en devises vise à
instaurer plus de souplesse aux mécanismes mis à la disposition des
établissements de crédit pour la gestion de leurs placements à l’étranger et
à renforcer leur ouverture sur l’extérieur.

 

Financement du secteur
agricole

 

M. Baccar, a souligné dans son
intervention l’importance du secteur agricole pour l’économie tunisienne,
dans une conjoncture particulière de flambée des cours des céréales sur le
marché mondial.

 

Les mesures décidées
bénéficieront à pas moins de 30 mille agriculteurs, dont les engagements
sont estimés à plus de 160 millions de dinars.

(Source : note BCT)