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Pour concrétiser comme vous l’aviez demandé,
j’aimerais citer l’exemple d’une grande SSII indienne dans laquelle j’ai
effectué un stage après la fin de mes études universitaires.
Au sein de cette société, l’employé était amené a aménager tout seul ses
horaires de travail tout au long des jours de la semaine (y compris
dimanche) , l’essentiel était de respecter les délais des livraisons, et
d’être présent physiquement au bureau de 11h à 16h du lundi au vendredi…
Aussi l’ensemble des heure de travail par semaine devrait être égale à 40
heures (en se basant sur le login/logout de la machine)… bien que cette
flexibilité puisse faire penser que ce système est handicapant pour un
travail collectif (vu le nombre d’heures réduit qu’on a à travailler
ensemble).
J’ai trouvé que ça permet (ou ça oblige ?) les chefs de projet de mieux
mesurer les délais, et surtout de formaliser toute communication et ainsi
d’augmenter l’efficacité du travail collectif. Rassurez-vous, dans ce
contexte l’efficacité d’un subordonné qui a choisi de travailler de telle
heure à telle heure ne pourrait pas égaler celle d’un employé qui est obligé
de passer sa semaine entre le travail, les moyens de transport et faire dodo
(parce que quand il arrive à la maison il est déjà crevé pour faire un peu
de sport), le tout en attendant un fameux week-end de deux jours (qui est à
mon humble avis pénalisant pour un pays encore en développement comme la
Tunisie), pour faire les courses et aller passer du temps au café du coin
(évidemment si on n’est pas habitué à faire du sport, ce n’est pas au cours
du week-end qu’on va s’y mettre!).
Vivement, une planification souple qui permet à l’employeur de respecter ces
engagements, et à l’employé de mener une vie après/avant le boulot!
Walid Haouari
Réaction à l’article :
L’aménagement du temps de travail
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