Banque : Bruxelles autorise le projet de rachat d’ABN AMRO par Barclays

Banque : Bruxelles autorise le projet de rachat d’ABN AMRO par Barclays

La Commission européenne a
autorisé, lundi 6 août 2007, en vertu du règlement CE sur les
concentrations, le projet de rachat du groupe bancaire néerlandais ABN AMRO
par Barclays. La Commission a conclu que l’opération n’aurait pas pour
conséquence d’entraver de manière significative une concurrence effective
dans l’espace économique européen (EEE) ou une partie substantielle de
celui-ci.

 

Barclays est un fournisseur
mondial de services financiers qui exerce dans les secteurs de la banque de
détail et de la banque commerciale, des cartes de crédit, de la banque
d’investissement, de la gestion de patrimoine et de la gestion
d’investissements. Elle est présente dans plus de 60 pays et, au sein de l’EEE,
est surtout active au Royaume-Uni.

 

ABN AMRO est un groupe bancaire
international présent au niveau mondial sur quatre grands marchés: les
services bancaires aux particuliers, la gestion de patrimoine, les services
aux commerces et aux entreprises et les services aux clients
institutionnels. Dans l’EEE, ABN AMRO est surtout présente aux Pays-Bas.

 

Barclays n’exerce actuellement
aucune activité dans le secteur des services bancaires aux particuliers et
aux entreprises sur le marché national d’ABN AMRO (les Pays-Bas). Les
activités d’ABN AMRO sur ces marchés au Royaume-Uni sont marginales.
L’examen de la Commission a démontré qu’il n’existait que des chevauchements
horizontaux limités entre Barclays et ABN AMRO (notamment dans le secteur
des services bancaires aux entreprises au Royaume-Uni) et que, dans tous les
secteurs financiers concernés, l’entité issue de l’opération resterait
confrontée à une pression concurrentielle suffisante de la part de divers
opérateurs.

 

Outre l’offre de Barclays sur ABN
AMRO, un consortium formé par la Royal Bank of Scotland, Fortis et Santander
a également annoncé une offre d’achat sur ABN AMRO, le 29 mai 2007. La
décision prise aujourd’hui est sans préjudice sur l’issue de ces offres
concurrentes éventuelles. Le fait que la Commission autorise le projet de
rachat ne signifie pas qu’elle considère que l’offre se réalisera.

(Source : Commission Européenne)