Banque : Tahar Sioud président du Conseil d’administration de la B.I.A.T.

La nouvelle équipe dirigeante de la
B.I.A.T. commence à se mettre en place avec la nomination de M.Tahar Sioud
au poste de président du Conseil d’administration.

Une nouvelle ère commence à la Banque Internationale Arabe de Tunisie (B.I.A.T.).
Le tournant a été amorcé avec la confirmation, il y a quelques jours, de la
démission de M.Chakib Nouira, l’actuel président directeur général
–probablement encore en poste jusqu’à la prochaine assemblée générale-. Le
virage s’est poursuivi avec l’annonce récente de l’adoption d’un nouveau
mode d’organisation au sommet du management de la banque, avec la séparation
des fonctions de président du conseil d’administration et de directeur
général.

Ce nouveau cadre mis en place, voici venu le moment de choisir les hommes
appelés à tenir les rênes de la B.I.A.T. dans cette nouvelle phase. Nous
apprenons à ce sujet que le choix s’est porté sur M.Tahar Sioud, ancien
ministre du Commerce et ex-vice gouverneur de la Banque Centrale, pour
occuper le poste de président du conseil de la B.I.A.T.

Pour la direction générale, la réflexion et la prospection continuent.
Toutefois, le changement en cours ne devrait pas s’arrêter à ce niveau et
pourrait s’étendre au conseil d’administration, dont la composition actuelle
est en décalage total avec la nouvelle réalité du pouvoir au sein de cette
banque. Une réalité qui a profondément changé avec l’arrivée d’un nouvel
actionnaire dans le capital, en l’occurrence le groupe Mabrouk, devenu en
quelques mois le premier d’entre tous avec plus de 20%. Or, cette nouvelle
situation ne se reflète pas encore dans la répartition des sièges du conseil
d’administration, où le groupe Mabrouk n’en occupe à ce jour qu’un seul, à
égalité avec des actionnaires qui ne détiennent plus que 2% du capital. Une
«bizarrerie » qui ne peut pas durer indéfiniment. Puisque, souligne-t-on
dans les milieux bancaires, le premier actionnaire de la B.I.A.T devrait
logiquement avoir droit à deux sièges au moins.