Les
chefs d’entreprise tunisiens ont été à rude épreuve au cours de cette année
2006 qui est en train de plier bagages et de nous faire ses adieux. Année de
transition, elle a été l’occasion de faire le point sur les cinq années
passées ; notamment avec les deux Congrès nationaux de la Centrale patronale
et de la Centrale syndicale.
D’une certaine manière, l’année 2006 a rendu les choses plus claires. Car,
désormais, il ne persiste aucun doute dans les esprits que la partie est
sérieuse et que la compétition est générale et, pour se faire sa place au
soleil, on ne peut plus compter sur les protections du passé.
Pourtant, l’Etat ne laisse
pas l’entreprise livrée à elle-même. Loin de là, ses encouragements et ses
incitations n’ont jamais été aussi nombreux et ses efforts pour améliorer
inlassablement l’environnement de l’entreprise ne cessent de prendre de
l’ampleur ; particulièrement en matière d’infrastructures matérielles et
immatérielles, de simplification des approches de l’administration et de
perfectionnement des législations.
Avec cette base, l’année 2007 peut devenir un tremplin pour nos chefs
d’entreprise vers les succès qui sont déjà l’apanage d’une cohorte de plus en
plus nombreuse de nos patrons qui ont décidé, depuis plus ou moins longtemps, de
prendre définitivement le taureau par les cornes. Prosper Crébillon ne disait-il
pas que ‘’le succès fut toujours un enfant de l’audace’’ ?
L’année naissante 2007 apporterait une immense fraîcheur à l’économie de notre
pays si elle devenait l’année de l’audace. De cette audace qui est la sœur
jumelle de la foi dont on dit qu’elle soulève les montagnes. De cette audace à
bride abattue dont Jean Cocteau disait ‘’le tact dans l’audace c’est de savoir
jusqu’où on peut aller trop loin’’. De celle dont Georges-Jacques Danton disait
‘’De l’audace, encore de l’audace et toujours de l’audace !’’
Les
