‘’De
l’audace, encore de l’audace et toujours de l’audace !’’. Cette exhortation
célèbre que Danton prononça en 1792 pour soulever la nation contre «les
ennemis de la République» et que le général Patton paraphrasa au plus fort
de la Seconde Guerre mondiale pour motiver ses soldats contre l’hitlérisme
devrait être la devise des chefs d’entreprise des secteurs de l’économie du
savoir (les services financiers, l’informatique, la recherche, les télécoms,
les prestations aux entreprises, les industries pharmaceutiques, le
raffinage…).
Car, si ceux-ci souhaitent vraiment que l’une des grandes ambitions de la
Tunisie pour les dix prochaines années devienne réalité, c’est
immanquablement haute cadence et haut les chœurs. Cette grande ambition se
résume en une constatation et une question : Les secteurs de l’économie du
savoir contribuent actuellement à hauteur de 20% dans la croissance de la
Tunisie. Comment porter cette contribution à 35% en 2016 ?
De fait, nous nous trouvons devant deux lignes parallèles qui doivent
s’accompagner l’une l’autre pour permettre à nos entreprises des secteurs de
l’économie du savoir de passer à ce second souffle capable, en dix années,
de porter leur contribution à l’économie nationale presque du simple au
double. Ces deux éléments, ce sont l’Etat et les entreprises elles-mêmes.
L’Etat a très sérieusement accompagné l’éclosion de l’économie du savoir
durant les deux dernières décennies et son soutien a été, de l’avis de
toutes sortes d’institutions étrangères, exemplaire. Mais la prochaine étape
se déroulera certainement dans un environnement international de plus en
plus compétitif (si vous voyez ce que l’on veut dire !) et il devrait
peut-être se préparer à déployer une batterie encore plus grande
d’encouragements, d’incitations, de simplifications, d’ouverture…
Quant aux entreprises, nous dirions simplement que ce dont elles ont le plus
besoin c’est de cette mentalité de pionnier qui a fait, au cours de la
longue histoire humaine, les grandes découvertes et les grandes conquêtes.
Le courage de payer de sa personne et l’audace de frapper aux portes les
moins visibles !
‘’De
