Quand les hommes en viennent aux mains

 
 

communiquer100.jpgNe vous inquiétez pas mes chers lecteurs, il ne
s’agit pas d’un article sur la guerre mais plutôt de la description de la
situation de quelqu’un qui se trouve dans une région ou un endroit où
personne ne comprend la langue qu’il parle, même pas l’anglais, cette langue
qui servira je pense très vite de support à Webmanagercenter.

Alors que fait-on quand les gens en face ne vous comprennent pas ? C’est
simple, il reste plus que le langage des signes : par la tête, les yeux et
synchronisées par les mains : cela devient plus facile de demander sa route,
de chercher un hôtel ou un restaurant et aussi et surtout de sourire…. Cela
s’arrête là en général, au-delà, il faut un interprète et le cas échéant on
se tait et parfois c’est une bonne chose.

Car vous constaterez que, dès que les gens parlent la même langue ou se
comprennent, ils passent le stade des civilités, et s’ils ne sont pas
d’accord, ils en viennent aux mains voire aux armes ; je ne sais pas si vous
l’avez lu, le marché des armes se porte comme un ange, plus de 3 milliards
de dollars depuis le début le l’année par jour, c’est le commerce le
plus profitable et les fabricants d’armes se portent à merveille, et souvent
pour se dédouaner, ils créent une industrie pharmaceutique pour soigner les
gens qu’ils ont démoli ; et cela continue…

Après cette digression sur les armes, revenons à ces régions où je suis
allée ou l’on ne parlait que l’albanais, j’y ai découvert des gens
accueillants, mais ce qui est curieux dans ce pays, ce sont quelques
spécificités qui ont attiré mon attention :

– au point de vue historique, on trouve des statuts de personnes qui, en 1912,
ont permis au pays de se libérer de l’empire ottoman et un musée est
totalement consacré à un homme SKANDEBERJ qui se battit contre l’invasion
ottomane en 1440 je crois ; mais entre les 2 périodes, on ne trouve que
quelques mosquées dont une très belle qui prône place skandeberg , place qui
symbolise toute la dichotomie historique de ce pays : une place grande comme
toutes les places communiste, des bâtiments bâtis par Mussolini une mosquée,
un hôtel à l’architecture stalinienne et des jeunes dont la taille des jupes
et des polos explique parfois la crise du textile


– le long d’une route de montagne escarpée, on a mis des tombes de jeunes
qui sont morts dans des accidents de la route aux endroits dangereux ; par
ailleurs, dans ce pays où 2 sur 3 sont Albanais, les cimetières n’ont aucun
caractère confessionnal ;


– on trouve encore sur des bancs des vieux jouer aux échecs, plaisir qui
rappelle les bons vieux jours du communisme…

– le coût de la vie, l’effet de l’euro s’est fait sentir dans ce pays qui
est en Europe sans être dans le bon espace, par exemple, un journal français
coûte ici 2 fois plus cher qu’en Grèce, limitrophe, explication donnée : on
n’est pas en Europe ;

– enfin, car il faut clore un article de reportage, la musique reste marquée
par l’Orient, et la nourriture est très méditerranéenne.

Bon courage à ce peuple illirien qui doit aussi bien affronter l’avenir
européen que garder une personnalité maquée par 5 siècles turcs et 50 ans
de communisme …