Alors que
la société Shell en Tunisie vient de publier son énième Rapport
social, avec toutes les traditions que cela implique, partout ailleurs c’est
pratiquement le désert.
Dans la grande majorité des cas, les entreprises font tout pour se tenir
constamment à jour dans le domaine financier, dans leurs relations avec leurs
actionnaires, dans leurs engagements vis-à-vis de leurs clients… mais, en
matière de questions sociales, on laisse malheureusement les choses au dernier
moment ; le moment fatidique où les difficultés obligent de se tourner avec
douleur vers ce que l’entreprise a de plus précieux : ses ressources humaines.
Shell est donc quasiment une exception car elle en a fait une vraie tradition.
M. Ahmed Bassalah, Country Chairman de Shell Tunisie, le dit clairement :
‘’Comme chaque année, nous publions un rapport social couvrant, pour l’année
précédente, trois domaines que nous considérons aussi essentiels que nos autres
activités proprement commerciales. D’abord la protection de la santé, de la
sécurité et de l’environnement. Puis le développement durable en général. Et,
enfin, le développement de nos ressources humaines.’’
Dans la démarche de Shell, nous avons été particulièrement intéressés par son
chapitre concernant le développement des ressources humaines. Celui-ci est fondé
sur quatre piliers :
– Formation et développement continu des compétences (une approche par
compétences a commencé dès 1995, notamment avec des plans de formation
individuels).
– Développement des talents (il comprend des objectifs de développement
personnel quel que soit le segment d’activité).
– Recrutement (des relations de partenariat ont été initiées avec plusieurs
entreprises et Shell offre des stages à une quarantaine d’étudiants par année et
participe aux forums des Tunisiens élèves des écoles françaises et canadiennes).
– Communication interne (une gestion participative qui permet de favoriser le
dialogue et consolider l’esprit de responsabilité et le travail d’équipe).
En clair, cela veut dire que Shell est continuellement éveillée à tout ce qui
touche, de près ou de loin, ses ressources humaines. On conçoit aisément qu’avec
ce genre d’attitude, la société ne puisse être prise de court par une quelconque
situation de crise, à quelque niveau qu’elle puisse se prononcer. Et il nous
semble urgent que les autres entreprises tunisiennes en prennent de la graine !
Alors que
