SOTETEL : nouvelle stratégie et des nouvelles ambitions

Par : Tallel
 

SOTETEL

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Par
Tallel
BAHOURY

 


sotetel_070306.jpgL’entreprise tunisienne des télécommunications, plus connue sous son nom
commercial ‘’SOTETEL’’ ne veut plus opérer, seulement, sous l’ombre des
géants de son secteur. Elle nourrit et caresse l’ambition de devenir un
opérateur à part entière.

Il faut tout d’abord rappeler que la mission de la SOTETEL consiste en
l’installation et la maintenance de tous systèmes particuliers de
télécommunications tels que la téléconférence, la téléinformatique et la
radiotéléphonie, mais également des systèmes et terminaux de communication,
pré câblage informatique des immeubles,… C’est elle qui a permis, entre
autres, l’acquisition et la mise en service des équipements Wireless (WIFI).
Autant dire que le personnel de la SOTETEL est rompu aux techniques les plus
pointues dans le domaine des télécommunications.

Bref, ‘’le plus gros de ce qui a été fait en matière d’infrastructures
télécoms en Tunisie a été réalisé par la SOTETEL, jouissant ainsi d’une
position privilégiée…, rôle qu’elle remplit avec promptitude, avec un esprit
d’entreprise qui regarde de très près ses charges, ses coûts de production,
etc.’’, dira son P-DG, M. Mohamed Hédi Dridi.

C’est grâce à la compétence de ses cadres et ingénieurs que l’entreprise a
su monter des partenariats avec d’importants groupes dans le domaine des
télécommunications : Ericsson, Siemens, Panasonic, LG, Le Grand, Pouyet, 3M,
ZTE, Huawei, SAGEM, Alcatel, Accton, Sisco, IBM, Acome, Belden, Corning,
Speech Design, Sagem, Landis & Gyr, Urmet…

A signaler à cet égard que, ‘’pour leur donner satisfaction et surtout
donner satisfaction au client final, on dépense énormément d’argent dans la
formation du personnel aux technologies de nos partenaires’’, souligne M.
Hédi Dridi. Ainsi, les partenaires connaissent la valeur des techniciens de
la SOTETEL, et font appel à eux, même pour des marchés très lointains, avec
pour objectif de réduire leurs coûts. ‘’On a mis à la disposition de ces
partenaires nos ingénieurs pendant de longues périodes; c’était d’ailleurs
la forme d’exportation de services la plus courante…’’, rappelle le P-DG de
la SOTETEL.

‘’Jusque là donc, on opérait, essentiellement, en tant que sous-traitant
pour le compte de partenaires internationaux (dans plus de 40 pays dans le
monde). Aujourd’hui, et dans le cadre de notre nouvelle stratégie, nous
agissons, également, en tant qu’opérateur à part entière en soumissionnant
aux appels d’offres internationaux ; sans pour autant négliger l’aspect
partenariat…’’.

Récemment, elle a remporté l’appel d’offres du gouvernement mauritanien pour
le câblage des ministères, pour une valeur estimée à près de 800.000 dinars
tunisiens. Un marché que la SOTETEL connaît bien puisqu’elle a déjà
participé, aux côtés de Tunisie Télécom, à la réalisation de toute
l’infrastructure Télécom mauritanienne.

Pour le PDG de la SOTETEL, ce n’est qu’un début d’autant plus que
l’entreprise est décidée à faire de l’Afrique sa cible principale dans tout
ce qui est infrastructures télécoms.

Il faut également souligner que, outre sa présence dans les 24 gouvernorats
que compte la Tunisie -afin d’être proche des grandes administrations et des
entreprises pour intervenir dans ce qu’on appelle les installations
complexes-, la SOTETEL a ouvert un bureau en Libye, sans doute pour se
familiariser avec ce pays qui est en train de mettre en place un vaste
programme d’infrastructures dans le domaine des télécommunications.

Autre chantier qui tient à cœur du patron de la SOTETEL, le recentrage de la
société au niveau de ses métiers de base, entendez par là qu’il est
désormais hors de question de s’engager sur plusieurs fronts et marchés en
même temps. ‘’Il ne faut pas, vaille que vaille, prendre un marché,
notamment en cassant les prix pour éviter que tel marché tombe entre les
mains de la concurrence. Il y a de limites à cela. Il s’agit désormais de se
recentrer sur les opérations pour lesquelles on est le mieux placé,
autrement dit lâcher du leste pour des opérations qui ne sont pas rentables
pour nous mais qui peuvent l’être pour d’autres sociétés. Il faut aussi
faire de la sous-traitance intelligente, c’est-à-dire intéresser des petits
à être des sous-traitants mais dans les règles de l’art. C’est pour cela
qu’on a sélectionné des sous-traitants avec lesquels nous avons des
accords-cadres, …’’, souligne M. Dridi avec insistance.

Pour ce qui est de la publication des chiffres relatifs à l’exercice 2005,
le PDG souligne que son équipe est obligée de prendre des précautions pour
éviter tout risque d’erreur sur les chiffres qui seront communiqués au
marché. Il signale que le chiffre d’affaires de 2005 est inférieur à celui
de l’exercice 2004 et qu’il s’agit d’une baisse volontaire pour les raisons
qu’il vient d’évoque plus haut, notamment moins de marchés, mais également
conjoncturelle, puisque des marchés dont la réalisation était prévue en 2005
n’ont pas pu démarrer à temps… « Mais le plus important, c’est que, malgré
la compression des charges, on dégage un résultat positif, autrement moins
de CA mais nettement plus de bénéfices», souligne M. Mohamed Hédi Dridi.

 

(A
propos de la SOTETEL, voir Site web :

www.sotetel.com.tn
)